Le Paris FC lorgne bien le Parc des Princes

Il est acquis avec le feu vert de la DNCG que le Paris FC va bel et bien passer dans les mains de de la famille Arnault, avec en perspective une remontée rapide en Ligue 1 (le club parisien est leader de Ligue 2 après 13 journées de championnat). Forcément, ce rachat autorise au PFC bien des ambitions, y compris en termes de terrain de jeu.

Pensionnaire aujourd’hui du stade Charléty, le club de la capitale a trois options concrètes sur la table: demeurer fidèle à Charléty, non sans une restructuration du stade ; déménager à Jean-Bouin, où évolue le Stade Français ; s’inviter au Parc des Princes, dans l’antre du PSG. Une dernière alternative qui, forcément, a le don d’exciter un peu le débat.

« La jauge idéale pour un club qui s’installe durablement en Ligue 1, qui joue plutôt la première partie de tableau et qui joue assez régulièrement l’Europe, c’est plutôt le niveau du stade de la Juve en Italie donc 41 000 ou 42 000 places. Donc c’est vrai que le Parc des Princes on n’en est pas loin si c’est ce que vous voulez me faire dire », souffle sur le plateau de la Chaîne L’Equipe Pierre Ferracci.

« Traiter le problème de façon intelligente »

Fan de l’Inter, le président du Paris FC note la faisabilité de la chose en prenant pour exemple le stade San Siro de Milan, qui accueille aussi bien les Nerazzurri que les Rossoneri. Idem à Rome où la Lazio et la Roma partagent le stade olympique.  « Par des temps de pénurie où on ne multiplie pas les équipements publics, je veux dire que c’est une hypothèse qu’il ne faut pas totalement rejeter », souligne-t-il.

Et d’ajouter: « C’est sûr que, en tout cas s’il n’y avait pas de possibilité d’extension à Charléty ou à Jean-Bouin, la question de la volumétrie se poserait. Pour l’instant, remplir un stade de 20 000 places, ça suffit à notre bonheur. Que l’on soit en Ligue 2 ou qu’on soit en Ligue 1. […] La question du partage, en effet, peut-être qu’un jour elle se posera. Après j’espère que les deux clubs traiteront leur problème de stade de façon intelligente et qu’il n’y aura pas de guerre des stades à Paris. »