Le Paris FC promet de basculer dans une nouvelle ère très prochainement. Avec l’arrivée au capital actée de la famille Arnault et du groupe Red Bull, dans le cadre d’une vente voulue par le président Pierre Ferracci, ce sont de glorieuses perspectives qui s’offrent au deuxième club de la capitale, actuel leader de Ligue 2 après huit journées de championnat.
Concrètement, fort de tels soutiens, le PFC va gagner considérablement en moyens financiers, avec un sponsoring quasi assuré via LVMH et l’expertise de la firme autrichienne dans le sport de haut niveau (écuries Red Bull et Racing Bulls en F1, équipes de football de Leipzig et Salzbourg notamment). Avec une ambition telle que le stade Charléty risque d’être trop petit sous peu.
Le locataire idéal pour la mairie de Paris
Le président Ferracci a toujours souhaité plus bel et accueillant écrin pour ses équipes. Le rachat ainsi annoncé pourrait permettre au Paris FC de franchir le pas. Le stade Jean-Bouin, fraîchement rénové et géographiquement bien situé, entre Roland-Garros et le Parc des Princes, a tout d’un point de chute indiqué. Mais, l’appétit venant en mangeant, ce PFC ne peut-il rêver plus grand à son tour ?
L’évolution écrite du Paris FC est à mettre en parallèle en effet avec un autre bouleversement possible: le départ du Parc des Princes d’un PSG en conflit ouvert avec la mairie de Paris. D’ici à 2028, le club phare de la capitale pourrait bien élire domicile ailleurs, selon la volonté même de la direction qatarienne, qui étudie aujourd’hui même différentes pistes en banlieue. Le Parc ainsi abandonné, le PFC aurait tout du locataire entrant idéal. Ne serait-ce que pour éviter un beau gâchis.