Le PSG doute mais se réveille

Le PSG s’est remis la tête à l’endroit. Nettement dominé par Nantes à l’occasion du Trophée des Champions, le tenant du titre en Liqui Moly StarLigue a fait respecter son statut face à Nîmes. Quatre mois après une défaite qui aurait pu tout change en fin de saison dernière, les joueurs de Raul Gonzalez Gutierrez avait un goût de revanche sur leur parquet du Stade Pierre-de-Coubertin. Les Parisiens ont démarré la rencontre tambour battant en inscrivant les trois premiers buts.

Un matelas très vite construit que les coéquipiers d’Elohim Prandi n’ont pas été en mesure de faire fructifier. En effet, après avoir été menés de quatre longueurs, les Nîmois de Jean-Jacques Acquevillo n’ont pas lâchés. Ce qui leur a permis de revenir à une seule longueur en fin de première période. Toutefois, les Parisiens n’étaient pas décidés à laisser leurs adversaires garder un peu d’espoir dans cette première rencontre de la saison. Un 4-1 leur a permis de virer en tête de quatre unités au moment de retrouver les vestiaires.

Le PSG inquiété puis plus tranquille

Dès la reprise, l’écart a oscillé entre trois et quatre buts mais, à l’approche du dernier quart d’heure, un nouveau coup d’accélérateur côté parisien leur a permis de repousser l’USAM à six unités. C’est à ce moment que la machine du PSG s’est comme enrayée. Un 6-1 pour Nîmes a permis aux Gardois de revenir tout proche des champions de France en titre au tableau d’affichage. Raul Gonzalez Gutierrez a alors su resserrer les boulons pour que son équipe reprenne de l’air au score.

Une séquence de quatre buts inscrits coup sur coup a scellé le sort de cette rencontre. Si Nîmes a inscrit les deux dernières réalisations, c’est bien le PSG qui est sorti vainqueur de cette confrontation (36-33). L’après-Nikola Karabatic commence par un succès loin d’être aussi probant qu’espéré mais qui confirme que le club de la capitale est sur la bonne voie. Les Nîmois, sans jamais être outrageusement dominés, ont eu le mérite de faire douter les joueurs du PSG, qui ont dû forcer leur talent pour s’offrir une fin de match plus tranquille.