Le PSG a joué à se faire peur. Après sa défaite contre Nantes lors du Trophée des Champions puis un succès poussif contre Nîmes en championnat, le club de la capitale a triomphé sans gloire du Pelister Bitola pour son entrée en lice en Ligue des Champions. L’entame de match a vu les Macédoniens faire la course en tête mais sans jamais mener de plus d’une longueur. Après ce faux-départ, notamment marqué par une relance manquée d’Adrian Palicka (10 arrêts à 25% d’efficacité) qui a offert un but au Pelister Bitola, les Parisiens ont eu besoin de huit minutes pour se remettre dans le sens de la marche.
Kamil Syprzak (11 buts sur 13 tirs), Elohim Prandi (3 buts sur 7 tirs) et Mathieu Grébille (5 buts sur 5 tirs) ont emmené un 4-0 pour créer le premier écart significatif de cette rencontre. Au gré des pertes de balle et des interventions des gardiens, notamment Filip Ivic (6 arrêts à 16% d’efficacité) côté macédonien, l’écart entre les deux formations n’a pu qu’osciller entre deux et quatre longueurs en faveur du PSG. Ce n’est que dans les cinq dernières minutes du premier acte que les champions de France en titre ont haussé un peu plus le ton pour repousser leurs adversaires.
Le PSG a pu s’envoler
Luc Steins (5 buts sur 6 tirs) et Ferran Solé Sala (3 buts sur 3 tirs) sont sortis de leur boîte pour signer un 3-0 offrant une marge de cinq unités au club de la capitale. Un écart qui aurait pu atteindre six longueurs su Kamil Syprzak ne s’était pas rendu coupable d’une perte de balle sur la dernière offensive des joueurs de Raul Gonzalez Gutierrez. Nejc Cehte (6 buts sur 8 tirs) a entamé le deuxième acte en rapprochant le Pelister Bitola à quatre buts. Un écart que les Parisiens ont su maintenir un bon moment.
Grâce notamment à sa recrue Yahia Omar (3 buts sur 5 tirs), le club de la capitale a progressivement creusé l’écart pour atteindre sept longueurs à 25 minutes de la fin de la rencontre et même huit unités à l’entame des 20 dernières minutes, malgré la frustration grandissante de Kamil Syprzak, en difficulté face au but adverse. C’est à ce moment que le PSG a connu une baisse de forme avec Luka Karabatic (0 buts sur 1 tir)), Dani Baijens (1 but sur 3 tirs) ou Elohim Prandi qui ont échoué face à Filip Ivic. De l’autre côté du terrain, Zarko Peshevski (6 buts sur 8 tirs) et Filip Kuzmanovski (8 buts sur 11 tirs) n’ont pas demandé leur reste. En l’espace d’un peu plus de sept minutes, les Parisiens n’ont trouvé la faille qu’à une reprise par l’intermédiaire de Kamil Syprzak et ont encaissé cinq réalisations.
Pelister Bitola pas loin de la surprise
Une série qui a permis aux Macédoniens de revenir à seulement quatre longueurs avec un peu plus de dix minutes encore à jouer. Raul Gonzalez Gutierrez a alors pris un temps mort pour recadrer ses troupes mais cela s’est avéré sans effet. Trop maladroits, les Parisiens ont tendu le bâton pour se faire battre face à une équipe qui n’hésite pas à prendre tous les risques. Dejan Manaskov (4 buts sur 5 tirs) a permis aux siens de revenir à deux longueurs avec un peu plus de cinq minutes au chronomètre. Heureusement pour le PSG, Kamil Syprzak a retrouvé de l’efficacité en attaque pour donner un peu d’air aux siens dans une fin de match irrespirable.
A cela est venue s’ajouter l’exclusion temporaire de Najc Cehte à l’entame de la 58eme minute. Mais, après un échec d’Elohim Prandi, Dejan Manaskov a ramené le Pelister Bitola à une seule longueur. Face au pressing tout-terrain des Macédoniens, Raul Gonzalez Gutierrez a pris son dernier temps mort pour régler les détails de cette dernière action. Un plan qui a fonctionné puisque Luc Steins est allé au but pour sceller le sort de la rencontre. Le PSG l’emporte de deux longueurs (31-29) au terme d’une fin de match sous tension et devra faire beaucoup mieux pour exister cette saison à l’échelle continentale.