Au lendemain de sa signature pour deux ans en faveur de l’OM, Adrien Rabiot s’est présenté à la presse ce mercredi, révélant les motivations qui l’ont mené dernièrement à ce choix de carrière inattendu. « J’ai tout de suite adhéré au projet présenté par Medhi Benatia, le coach et le président. Un projet très ambitieux, c’est un vrai beau challenge, avec un effectif jeune et de qualité. C’est vrai que Roberto De Zerbi a été une pièce maîtresse dans ma décision. »
« Il y a un projet ambitieux, des personnes au club qui travaillent bien. J’ai été convaincu rapidement, j’ai senti une détermination, une envie de travailler avec moi, que je n’avais pas senti avec d’autres clubs avec qui j’ai pu discuter. J’ai de grandes ambitions et le club aussi », poursuit celui qui a défendu les couleurs du PSG sept années durant – sans compter sa formation. « Je n’ai rien à expliquer à qui que ce soit, je fais ma carrière, dans la vie rien n’est impossible. Ce que l’on dit plus jeune peut être différent avec l’expérience et d’autres circonstances. Je suis serein et très content d’être là. Peut-être que ça en a déçu certains, mais c’est un choix qui m’appartient. »
Un salaire inférieur à celui de Correa
Un choix osé, d’autant que l’intéressé a écarté bien des ponts d’or – en Italie, en Espagne, en Angleterre et même récemment en Turquie – pour finir à l’OM alors qu’il ne pouvait plus être engagé sur la scène européenne cette saison. Pour signer à Marseille en effet, Adrien Rabiot a dû revoir ses prétentions salariales à la baisse, drastiquement. Et ce malgré une prime à la signature de cinq millions d’euros environ.
Selon le journaliste Romain Molina, lors de la première année de son bail olympien de deux ans, l’international tricolore percevra 2,5 millions d’euros net, hors bonus. Soit un peu plus de 200 000 euros par mois. Et trois fois moins qu’à la Juventus. A titre de comparaison, l’Argentin Joaquin Correa lors du précédent exercice percevait 450 000 euros brut par mois, soit un peu moins de 250 000 euros net… Sous couvert d’une qualification pour la Ligue des champions, ces émoluments exploseraient néanmoins sur la deuxième année de contrat, dans des proportions encore non précisées.