Trois courses, trois podiums: les Françaises ont une nouvelle été en réussite lors de l’étape de la Coupe du monde à Hochfilzen. Après la deuxième place de Sophie Chauveau sur le sprint, son meilleur résultat en Coupe du monde, Lou Jeanmonnot a en effet confirmé son bon début de saison en remportant la poursuite avant de craquer dans le final du relais, les Bleues devant se contenter au final de la deuxième place.
A son avantage sur le relais, Julia Simon a en revanche été moins en vue lors des deux courses individuelles, avec une 17e place sur le sprint puis une 6e en poursuite, dans la lignée d’une première étape à Kontoliathi traversée cahin-caha. Pour Frédéric Jean, ancien biathlète et ancien entraîneur de l’équipe de France entre 2018 et 2022, la biathlète des Saisies est avec Justine Braisaz-Bouchet la principale déception de l’étape autrichienne.
« C’est un peu plus alarmant »
« Pour Julia Simon, il en manque encore un peu par rapport à ce qu’elle nous a montré ces dernières saisons. Il en manque physiquement, elle est peut-être gênée par des petits pépins, ce qui la perturbe au tir debout, a-t-il analysé auprès de Nordic Mag. Malgré tout, elle est présente, neuvième au général et à la bagarre. C’est encore brouillon, mais il ne manque pas grand-chose. »
Mais pour Frédéric Jean, le cas le plus préoccupant est celui de Justine Braisaz-Bouchet. « C’est un peu plus alarmant. Tu sens qu’elle est sur la retenue au tir. Physiquement, elle va vite et est pas loin de son meilleur niveau, mais elle est bloquée sur les tapis. Elle ne lâche pas ses balles, est sur la retenue, n’ose pas y aller, a-t-il déploré. Est-ce qu’elle se fait une montagne du tire ? En tout cas, tu sens que ça manque de relâchement et que le tir est une sanction pour elle alors que ça doit être un amusement, un jeu. Cela va lui faire du bien de rentrer à la maison et de recharger les batteries en famille avant Le Grand-Bornand. »