Lenny Martinez a vécu une année 2024 pour le moins agitée. Démarrée sur les chapeaux de roue avec des succès sur la Classic Var, le Trofeo Laigueglia ou le Tour du Doubs, la saison aura finalement viré à l’amer. Conséquence d’un Tour de France traversé en anonyme et d’une deuxième moitié de saison compliquée, une chute à l’entraînement précipitant finalement la fin de son histoire avec la FDJ.
Car cette année 2024 aura également été marquée pour Lenny Martinez par sa décision de quitter la Groupama-FDJ, où il était en fin de contrat, pour rejoindre Bahrain Victorious. Mais à l’en croire, cette situation ne l’a guère affecté. « De mon côté, ça s’est bien passé. Au début, j’ai pris contact avec pas mal d’équipes, il n’y avait pas forcément que Bahrain Victorious à l’étranger. Après, petit à petit, j’ai choisi mon équipe. Honnêtement, moi, ça s’est bien passé, a-t-il assuré à Cyclism’Actu. Il y a eu pas mal d’engouement sur les réseaux avec ce transfert-là, mais bon, je pense que c’est normal, les gens aiment bien quand il y a des infos qui sortent, des fuites… Mais c’est comme ça pour pas mal de coureurs, donc cela ne m’a pas trop dérangé. »
Des conditions optimales pour les grimpeurs
Mais ce départ pour la formation bahreinite n’est pas le seul changement qui attend le jeune grimpeur français. Ce dernier a également choisi de déménager. « Je suis quelqu’un qui aime bien le changement. Cela va peut-être être un peu difficile car même si je parle pas si mal anglais, je change un peu d’univers. J’irai habiter à Andorre, où il y a pas mal de coureurs qui habitent là-bas. Il va y avoir pas mal de changements », a-t-il révélé.
Andorre est effectivement une destination très prisée des cyclistes. Le coureur le plus emblématique à y séjourner y est évidemment Julian Alaphilippe, qui partageait jusqu’à cette année sa vie entre la Principauté et la Belgique. « Pour les cyclistes, le principal avantage c’est d’être directement en haute-montagne. Quand Julian sort avec son vélo, il est déjà à 1 500m et a des cols exigeants à proximité », avait expliqué à cet effet Franck Alaphilippe, cousin et entraîneur du puncheur français, ajoutant : « Julian s’est installé ici parce qu’on voulait travailler sa résistance en haute altitude, on sait que c’est son point faible.»