Léon Marchand, « c’était devenu fou »

Lors des JO de Paris, tous les athlètes ne logeaient pas au Village Olympique, à Saint-Denis. Pour éviter les aller-retours avec La Défense Arena, la Fédération française de natation avait décidé de louer un appartement à Nanterre pour ses meilleures chances de médaille, comme Maxime Grousset, Florent Manaudou et bien sûr Léon Marchand. Cela permettait aux nageurs tricolores de rentrer à pied tranquillement après les courses.

Dans leur petit cocon de l’ouest parisien, Léon Marchand et ses compères se faisaient livrer leurs repas par un restaurant situé juste à côté de la salle, « Les Bambins ». Comme on peut le lire dans Le Parisien, les rois des bassins avaient un bel appétit, mais les repas, commandés trois semaines à l’avance, étaient toujours « très équilibrés ».

Quand Léon Marchand débarque…

Tout juste y-a-t-il eu quelques petits écarts. « On a peut-être eu quelques commandes de burgers en plus, mais seulement après les médailles », explique David, le patron du restaurant. Léon Marchand est souvent resté soft, même après cette folle soirée où il a conquis deux titres olympiques en moins de deux heures. Son repas dans la foulée ? Une salade verte, des pâtes carbonara et une compote de pomme.

Cette période est un excellent souvenir pour le restaurateur, qui avait reçu la visite de Léon Marchand himself. « Il est venu nous voir à la fin de ses épreuves, après la médaille en relais (le bronze sur le 4×100 m 4 nages, ndlr), et je pense qu’il a dû mettre une demi-heure pour faire 50 mètres, se rappelle le patron de l’établissement. Il a fallu que je ferme les portes du restaurant et j’ai été obligé de le faire sortir par une sortie de secours. C’était devenu fou. »