La demande est formulée. Le club des Dauphins du TOEC de Toulouse, où est toujours licencié un certain Léon Marchand, souhaite récupérer l’une des piscines qui a servi lors des Jeux Olympiques, où son protégé a raflé quatre médailles d’or.
Cette requête s’inscrit dans un projet ambitieux, antérieur aux exploits du nageur tricolore. « Dès 2021, nous avons fait part de notre projet à la Fédération de natation et à l’État, explique Michel Coloma, le directeur du club, dans les colonnes de La Dépêche. La Cité de la natation, c’est un projet à 30 millions d’euros. Nous avons réitéré la demande pour récupérer un des bassins de Paris 2024 à la fin des Jeux, au vu des résultats de Léon Marchand notamment. »
Une économie de 5 millions d’euros pour le club de Léon Marchand à Toulouse ?
La « cité de la natation », c’est un projet ambitieux pour le club toulousain, à savoir un bâtiment de 10 000 m2 sur cinq niveaux, avec au sommet un bassin olympique qui portera le nom de Léon Marchand. Pour cela, le TOEC compte récupérer l’une des piscines des JO. A La Défense Arena, il y en avait trois, pour la compétition et les échauffement. La Seine-Saint-Denis doit en récupérer deux, et le dernier se jouerait entre Toulouse et Lille, avec un belle argument pour les Haut-Garonnais.
Dans l’histoire, il n’y a pas qu’une (belle) symbolique à vouloir garder une trace du plus grand nageur passé par le club, et du lieu de ses exploits. Il y a aussi une belle économie à réaliser. « Un bassin neuf coûte entre 4 et 5 millions d’euros. Ceux-ci sont d’occasion, donc il faut compter la moitié. Et puis, il n’est pas interdit d’imaginer que le Comité d’organisation et l’État fassent cadeau du bassin à notre projet », espère le directeur du club.