Les Bleues débutent l’Euro par un carton

Les Bleues pouvaient difficilement mieux démarrer cet Euro. Beaucoup plus forte que la Pologne, le premier adversaire à se dresser sur sa route, ce jeudi à Bâle (Suisse), l’équipe de France s’est promenée (35-22) face à ces Polonaises qui ont pris l’eau d’entrée face aux championnes du monde et championnes olympiques. Le premier but, ce sont les Polonaises qui l’ont marqué, mais ensuite, il n’y a plus eu de match entre des Françaises extrêmement appliquées et leurs opposantes, dépassées dans toutes les zones du terrain. Le premier quart d’heure particulièrement bien négocié de la part des joueuses de Sébastien Gardillou, qui vivait là son premier grand rendez-vous international en tant qu’entraîneur principal, avait tout d’un début de démonstration à venir.

La France s’est bien offerte ce cavalier seul que tout le public présent jeudi avait très vite vu se profiler. Constantes dans l’intensité et l’efficacité, elles qui sont pourtant connues pour avoir parfois du mal à conserver le même niveau de jeu pendant les soixante minutes, les Bleues ont très vite créé un écart et elles ont su lui donner encore plus d’ampleur au fil des minutes, dans le sillage notamment d’une Chloé Valentini très en vue et auteur d’un sans-faute aux tirs (4 buts) ou encore d’une Pauline Coatanea chirurgicale à la finition (5 buts).

Et Zaadi s’ajouta au festival…

Rentrées aux vestiaires avec huit buts d’avance (18-10) mais aussi, seul bémol, quelques ballons perdus, les immenses favorites de la compétition ont réussi l’exploit de hisser encore le curseur en seconde période. Toujours aussi appliquées rigoureuses défensivement, les Tricolores se sont envolés au score, leur avance atteignant à un moment treize buts. Cela a d’ailleurs été l’écart final.

Grâce Zaadi, qui n’avait pas trouvé la faille en première mi-temps mais a aligné les buts (4 au total) après la pause, a apporté sa pierre à l’édifice au même titre, en fin de match, qu’une Coralie Lassource (3 buts) extrêmement inspirée en contre-attaque, tandis que dans la cage, Hatadou Sako a pris le relais de Laura Glauser, alignée pendant les trente premières minutes, avec tout autant de talent, même si c’est la seconde qui a été élue joueuse du match. Toutes les Bleues l’auraient mérité néanmoins. Il faut désormais espérer qu’elles parviendront à rendre une aussi belle copie, samedi face à cette équipe d’Espagne qui leur avait joué un vilain tour, tout récemment lors du Tournoi de France.