La cicatrice est encore à vif en Belgique. Le but de Samuel Umtiti fatal aux Diables rouges en demi-finale du Mondial 2018, nombre de Belges ne l’ont toujours pas digéré… Alors quand le cauchemar tricolore recommence à l’Euro, cet été en Allemagne, au stade des huitièmes de finale, encore une fois sur la plus courte des marges et un but contre son camp de Jan Vertonghen, la coupe déborde, forcément…
Le sélectionneur belge l’admet volontiers, cette défaite reste dans sa tête deux mois après, et alors que son équipe s’apprête à reprendre du service ces prochains jours dans le cadre de la Ligue des nations – contre Israël le 6 septembre et les Bleus, justement, trois jours plus tard. « J’aurais dû être plus courageux et tenir un autre discours à la mi-temps de la France », souffle Domenico Tedesco.
« On s’est trop adapté aux Français »
« La France était un adversaire supérieur sur papier donc nous devions nous adapter pour tenter de l’emporter. Mais après coup, je trouve qu’on s’est trop adapté à eux. On a perdu notre pressing et nos points forts. Il faut toujours s’adapter un peu à l’adversaire. Mais on l’a trop fait pour ce huitième de finale, c’est un regret », déplore l’intéressé, qui avoue par ailleurs la défaillance de sa sélection dans « le plaisir procuré » au public.
Pas question toutefois d’accabler ses joueurs. « J’assume mes responsabilités. S’il y a quelqu’un à blâmer, c’est moi. Vous pouvez me blâmer, mais pas les joueurs, parce qu’ils ont tout donné », martèle le technicien italien arrivé sur le banc de la Belgique en février 2023.