La France n’avait plus connu cela depuis le 23 janvier 2021. Ce dimanche, dans le cadre de la saison 2024-2025 de la Coupe du monde, l’équipe de France masculine de biathlon a remporté son premier relais depuis presque quatre ans. Les Bleus ont survolé celui de Kontiolahti en Finlande, pour ramener la première victoire au contingent tricolore depuis l’entame de ce nouvel exercice. Les Tricolores ont impressionné sur les skis et presque tout autant en tir.
Deuxième, la Norvège échoue à près de 26 secondes, tandis la Suède monte sur la troisième marche du podium. Le premier à s’être élancé, chez les Tricolores, a été Fabien Claude. Au duel avec Sturla Holm Laegreid, le Français s’est détaché dès le deuxième tour et est resté à son contact, avant de passer le relais, en tête, à Quentin Fillon Maillet, avec dix secondes d’avance après avoir déposé son adversaire dans la dernière bosse. Comme son compatriote, Fillon Maillet a également réussi un sans-faute et fini son relais en tête, avec presque 30 secondes d’avance sur les Norvégiens, qui n’ont pourtant pioché qu’une fois sur l’ensemble de leurs deux premiers relais.
Jacquelin a fini avec deux pioches
Eric Perrot s’est ensuite élancé. Le troisième relayeur tricolore a également réussi un sans-faute et accentué l’avance des Bleus sur la Norvège, emmenée, à ce moment-là, par Endre Stroemsheim. Lors de ce même relais, les Norvégiens n’ont effectué que leur deuxième pioche depuis l’entame de la course. Mais au moment où les deux derniers relayeurs se sont élancés, l’écart était alors de 58 secondes. Pour finir, la France a été emmenée par Emilien Jacquelin, qui s’est retrouvé face à Johannes Thingnes Boe.
Après le premier tir, Boe a pioché une fois et a même été dépassé par la Suède, qui en était déjà à huit pioches au total. Alors qu’il ne restait qu’un tir, la France n’avait toujours pas pioché et était proche d’une performance historique, puisqu’aucun relais n’a été terminé sans aucune pioche. Finalement, Jacquelin a terminé avec deux pioches, sur le tir debout. Mais son avance était suffisamment confortable pour lui permettre d’aller lever les bras sur la ligne d’arrivée. Surtout, c’est la fin de l’impressionnante série de la Norvège, qui restait sur douze victoires consécutives, en Coupe du monde, dans cette même spécialité du relais masculin.