Le rideau s’est baissé, les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés ce dimanche après la cérémonie de clôture, laissant un grand vide dans le quotidien des Français. La quinzaine incroyablement intense sportivement et riche en émotions n’a pas laissé insensible les premiers intéressés, les sportifs. « C’est rare que je fasse ça mais j’avais besoin de vous remercier. J’ai déjà les larmes aux yeux c’est génial. C’était fou en fait cette année, ces deux semaines, cette semaine de natation. Je vais être un peu émotif je suis désolé », a prononcé Florent Manaudou dans une vidéo publiée sur son compte Instagram ce mardi.
Après avoir repris sa respiration et s’être essuyé les yeux au bord des larmes, le porte-drapeau de la délégation française a poursuivi son message de remerciements aux supporters tricolores. « Y a beaucoup de choses qui se mélangent. Beaucoup de fierté de pouvoir participer à ces Jeux à la maison qui étaient magiques. Les supporters étaient fous, vous étiez fous, ça fait vraiment chaud au cœur de voir que le public français est aussi bon. Les étrangers ont eu la même impression que nous. C’était mes 4eme Jeux j’ai encore réussi à faire une médaille. » Une médaille synonyme de record. Champion olympique à Londres en 2012, il est devenu le premier nageur médaillé lors de quatre olympiades différentes.
Manaudou à Los Angeles en 2028 ?
« Je suis content de ça. Mais je suis surtout content d’avoir pu vous donner des émotions, que vous m’avez rendues. (…) Il y avait cette date qui était dans ma tête depuis des années et c’est parti. C’est fini, il y a un vide. Y’a un peu de tristesse parce que c’est la fin. C’était peut-être mes derniers Jeux, je ne sais pas, je n’ai pas envie de fermer la porte. Mais voilà je voulais surtout vous remercier, comme vous le voyez je suis très émotif parce que c’est la fin et je voulais vous dire un grand merci », a conclu le nageur depuis Antibes où il a annoncé prendre plusieurs semaines de congés. Avant de retrouver le chemin de l’entraînement pour Los Angeles 2028 ? Celui qui ne souhaite pas fermer la page aura 37 ans dans quatre ans.