Au cours de leur cursus, les étudiants de l’École de Psychologues Praticiens sont confrontés à plusieurs reprises au monde professionnel. Julie Faure, psychologue et Responsable des stages et de l’institutionnel à Paris, nous en dit plus sur le déroulement de ces derniers.
VL : Pourquoi avoir fait de l’insertion professionnelle, une priorité dès la 2e année d’études à l’EPP ?
Durant leur deuxième année, les étudiants de l’EPP s’exercent à travers une expérience d’implication professionnelle. Cette dernière se réalise dans un cadre extérieur de celui de la psychologie. Ainsi, l’objectif est de leur permettre de découvrir le monde de l’entreprise ou du bénévolat. Il s’agit de s’investir au sein d’une équipe : avoir des
interactions, des objectifs, s’intégrer dans un environnement différent du lieu de formation… C’est à partir de leur troisième année d’études que les élèves pénètrent véritablement dans l’univers de la psychologie. À travers des stages, ils explorent les différents aspects du domaine, tels que la psychologie clinique ou encore la psychologie du travail. Ce qui leur permet de progresser et de développer leurs compétences, mais surtout de découvrir les diverses applications de la psychologie dans des contextes concrets.
VL : Quels sont ces outils que vous mettez à disposition pour “améliorer leurs connaissances du secteur et développer leur aptitude à évoluer dans le milieu professionnel” ? Et de quelle manière cela se traduit-il au fil des études ?
L’amélioration des connaissances du secteur et l’évolution des aptitudes au sein du monde professionnel sont deux choses bien distinctes. Concernant le premier aspect, l’EPP va accompagner les étudiants à construire leur projet de stages (à partir de la deuxième année). L’école propose, dans ce sens, des modules théoriques et pratiques à propos de la méthodologie à suivre pour rechercher un stage : comment faire un CV et une lettre de motivation, comment se présenter lors d’un entretien… Parallèlement, nous les aidons à se préparer au futur, c’est-à-dire à la sortie d’études. L’idée générale est de les assister et les éclairer du début à la fin.
Quant aux outils, quand nous évoquons le développement des aptitudes des étudiants vis à vis du monde professionnel, nous parlons de la partie pratique de leur parcours et de leur expérience acquise au cours des stages. Ce sont leurs tuteurs respectifs qui vont les aider à évoluer en leur confiant des missions qui seront liées à leur parcours académique.
VL : Conseillez-vous aux étudiants de privilégier un type d’entreprise ou d’établissement particulier ?
Au service des stages, nous travaillons constamment sur l’extension de notre réseau d’entreprises, capables d’accueillir potentiellement des étudiants. Néanmoins, le but est qu’ils soient autonomes dans leurs recherches et qu’ils enrichissent leur propre réseau professionnel afin de se préparer à l’avenir. C’est l’une des raisons pour laquelle nous leur proposons des ateliers de recherches de stages en groupe.
VL : Vous proposez également des “stages alternés”, y-a-t-il une différence avec ce que l’on appelle communément l’alternance ?
Oui ! À l’EPP, dès la troisième année, l’emploi du temps est partagé. Trois jours de cours et deux jours de stage pour les bacs +3 et les bacs +4, tandis que les bacs +5 ont trois jours de stage et deux jours de cours. On appelle cela « stage alterné » car le rythme cours/stage alterne chaque semaine. Cependant, l’école ouvre également la voie du contrat d’apprentissage en 4e et 5e année.
Il est aussi possible d’obtenir un stage à l’international. Deux possibilités existent : soit les étudiants intègrent une structure partenaire de l’école, notamment pour certains stages cliniques, soit ils peuvent proposer la structure qui les accueille. Le service international accompagne les étudiant(e)s dans leurs démarches.
VL : En été, l’EPP offre la possibilité de faire des stages supplémentaires. « Possibilité » veut dire que ces stages ne sont pas, eux, obligatoires ?
En effet, si les étudiants souhaitent développer leurs compétences autant que possible, ils peuvent réaliser des stages supplémentaires. Certains d’entres eux finissent en mai. Ils ont la possibilité d’en refaire un autre durant les vacances d’été dans une structure différente. La seule condition requise est d’être a minima en troisième année.
Pour plus d’informations sur les stages et l’insertion professionnelle à l’EPP, rendez-vous sur le site !
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