Les médecins urgentistes du CHU de Brest ont entamé leur troisième semaine de grève pour dénoncer une « organisation ubuesque » du maillage sanitaire du territoire, sur fond de manque criant d’effectifs. Selon l’un des médecins négociateurs, un tiers des effectifs ne sont pas pourvus et « la ressource de médecins intérimaires s’est tarie » depuis l’entrée en vigueur de la loi Rist qui plafonne le salaire des médecins intérimaires à l’hôpital à 1.390 euros bruts pour une garde de 24 heures.