Sébastien Loeb n’a pas abdiqué. L’Alsacien tenait pourtant un discours pour le moins défaitiste, dimanche, à l’issue de la première manche de la super-étape. Conséquence des problèmes de surchauffe dont il avait été victime tout au long de la journée. « C’est encore tombé sur moi, j’ai toujours la poisse… », lâchait-il ainsi à l’arrivée, ajoutant: « Pour moi, c’est fini. »
Mais le travail du co-pilote de sa coéquipière Cristina Gutierrez alors qu’il était totalement bloqué dans les dunes a visiblement porté ses fruits. Le pilote alsacien a en effet été épargné ce mardi lors de la deuxième manche de cette étape marathon. De quoi lui permettre de faire une partie de son retard sur le Saoudien Yazeed Al Rajhi, vainqueur de l’étape. Alors qu’il affichait plus de trente minutes de retard ce dimanche, l’ancien roi du WRC a finalement terminé avec 13 minutes de retard, à seulement six minutes de son coéquipier Nasser Al-Attiyah, qui a en outre écopé de quatre minutes de pénalité.
Sébastien Loeb, sixième au général
Au classement général, Sébastien Loeb pointe à la sixième place avec un peu moins de 19 minutes de retard sur le Sud-Africain Henk Lategan, qui l’avait emporté lors du prologue. Le pilote Toyota devance Yazeed Al Rajhi de près de cinq minutes tandis que Nasser Al-Attiyah complète le podium avec plus de onze minutes de débours. Cette étape marathon aura en revanche été fatale au tenant du titre puisque Carlos Sainz a accusé plus de 1h33 de débours après avoir mis son Ford Raptor sur le toit.
Chez les motos, l’Australien Daniel Sandes a confirmé sa domination en remportant cette super étape avec près de sept minutes d’avance sur le Français Adrien Van Beveren. De quoi lui permettre de conforter son statut de leader avec désormais près de 13 minutes d’avance sur l’Américain Skyler Howes et le Bostwanais Ross Branch, qui se tiennent en quatre secondes.