L’heure de la séparation est imminente. Arrivé en 2013 en provenance de chez McLaren, Lewis Hamilton s’apprête à quitter Mercedes. Ce dimanche, au terme du Grand Prix d’Abu Dhabi, le septuple champion du monde tournera la plus grande page de sa carrière avant de passer à la suivante du côté de Ferrari qu’il rejoindra en 2025. En attendant, cette dernière saison avec Mercedes aura parfois été compliquée à gérer émotionnellement.
C’est le pilote britannique lui-même qui a fait cette confession cette semaine, alors qu’il tentait de comparer ce qu’il ressentait actuellement à ce qu’il avait vécu au moment de quitter McLaren plus d’une décennie auparavant. « Je ne me souviens pas qu’en 2012, l’émotion était si forte. Je me rappelle forcément de Niki (Lauda, à l’origine de sa signature chez Mercedes), mais je ne crois pas qu’il y avait autant d’effervescence. »
Parfois submergé par l’émotion
Et Lewis Hamilton d’expliquer aussi à sa manière, cette dernière saison parfois décevante pour lui en matière de résultat. « Comme nous avons débuté l’année en sachant qu’il n’y en aurait pas d’autres, j’ai parfois été submergé par ces émotions. » Passé complètement à côté des qualifications, le vétéran de trente-neuf ans ne s’élancera qu’en seizième position ce dimanche (14h). Il tentera de réaliser une ultime performance avant de tirer sa révérence chez Mercedes.
La suite sera quoi qu’il en soit festive et elle aussi pleine d’émotion puisque Lewis Hamilton se lancera dans une tournée d’adieu pour saluer les équipes de Petronas en Malaisie, celles des usines châssis et moteur de Mercedes situées en Angleterre, et enfin un passage au siège du constructeur en Allemagne, du côté de Stuttgart.