La page Mercedes s’est tournée il y a quelques jours du côté d’Abu Dhai pour Lewis Hamilton. Après douze ans passés à courir sous les couleurs de la firme allemande, le septuple champion du monde va désormais conduire une Formule 1 siglée du logo de Ferrari. Le sujet a été abordé mardi, lors d’une rencontre entre la presse et Frédéric Vasseur. Le patron de l’écurie italienne a accepté de répondre aux questions sur le pilote britannique, mais avec une certaine réserve.
« Je n’ai pas envie de faire quelque chose de spécial pour l’arrivée de Lewis », a-t-il par exemple confié à son auditoire. Dans ses propos relayés par L’Équipe dans son édition de jeudi, Frédéric Vasseur a surtout fait comprendre qu’il ne voulait pas trop en faire pour que tout le monde reste concentré sur les objectifs de 2025. « On est là pour gagner et tout sera fait pour qu’il soit mis dans les meilleures conditions. Sans parasitage. »
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« Aucun doute sur le talent de Lewis »
Le dirigeant a tout de même glissé que la présentation officielle de la nouvelle voiture, version 2025, aurait lieu le 19 février prochain à Fiorano, en présence de Charles Leclerc et Lewis Hamilton. Il a aussi évoqué les prestations moins flamboyantes du Britannique ces derniers mois. « Je n’ai jamais eu le moindre doute sur le talent de Lewis. […] Et si vous me dîtes qu’il est moins bon qu’il y a trois ans, je crois que sa voiture l’est également devenue… »
Ravi de la signature du pilote de trente-neuf ans, Frédéric Vasseur a assuré qu’il n’avait eu « aucun mal à le décider », d’autant que selon lui « cela fait vingt ans que (Lewis Hamilton lui) dit qu’il veut courir pour la Scuderia ». L’ambiance reste donc un peu particulière autour du champion britannique. L’ensemble des protagonistes espère en silence que l’association portera ses fruits. Alors peut-être pourra-t-on se lâcher un peu plus chez Ferrari.