L’Italie bien lancée

L’Italie n’a pas manqué l’entame de la défense de son titre. Alors que Jannik Sinner a préféré renoncer à la phase de groupes de la Coupe Davis après son succès à l’US Open, la Squadra Azzurra a répondu présent devant son public de Bologne face au Brésil. Opposé à João Fonseca pour ouvrir les débats, Matteo Berrettini a tout d’abord déroulé dans la première manche, bouclée en seulement 23 minutes. Le 158eme mondial a alors donné du fil à retordre au Transalpin durant le deuxième set, effaçant son break de retard pour arracher un jeu décisif. Après avoir concédé les quatre premiers points, Matteo Berrettini a haussé le ton pour conclure à la première balle de match (6-1, 7-6 en 1h23’).

Matteo Arnaldi a alors eu l’occasion de conclure face à Thiago Monteiro. La première manche a vu les deux joueuses se rendre coup pour coup mais c’est l’Italien qui a su mettre le coup d’accélérateur nécessaire pour éviter le jeu décisif et virer en tête. Le Transalpin a alors su faire la course en tête dans le deuxième set jusqu’à servir pour le gain du match à cinq jeux à deux. Toutefois, le Brésilien a lâché ses coups pour revenir à hauteur puis dominer le jeu décisif pour relancer le match. La dernière manche a été un bras de fer entre les deux joueurs avec le tiebreak qui a été inévitable. Au bout du suspense et à la deuxième balle de match, Matteo Arnaldi a conclu et assuré la victoire de l’Italie (7-5, 6-7, 7-6 en 3h42’).

L’Espagne a eu un peu chaud

Du côté de Valence, l’Espagne a également fait plaisir à son public face à la République tchèque. Roberto Bautista Agut a ouvert les hostilités face à Jiri Lehecka. Alors que le Tchèque a démarré en prenant le service de son adversaire, l’Espagnol a répliqué pour revenir à deux jeux partout. Dès lors, les deux joueurs se sont neutralisés jusqu’au jeu décisif. Remportant les six premiers points, Roberto Bautista Agut a coulé son adversaire et pris l’ascendant au tableau d’affichage. Sur sa lancée, le 62eme mondial a fait la course en tête dans la deuxième manche, prenant deux fois le service de son adversaire pour mener cinq jeux à deux. Sauf que, après avoir sauvé une balle de match, Jiri Lehecka s’est rebellé pour effacer un de ses deux breaks de retard.

Toutefois, la deuxième occasion de servir pour conclure a été la bonne pour l’Espagnol (7-6, 6-4 en 1h50’). Le public valencian a alors pu accueillir Carlos Alcaraz pour son match face à Tomas Machac. Si l’entame a été parfaite pour l’Espagnol, qui a pris le service de son adversaire dès le premier jeu, le numéro 3 mondial a immédiatement connu un trou d’air qui a permis au Tchèque d’effacer son break de retard sur un jeu blanc. Avec deux joueurs solides au service, un tiebreak était inévitable pour les départager. A la surprise générale, c’est Tomas Machac qui en est sorti vainqueur. Toutefois, le Tchèque a vite été trahi par son corps. Très tôt pris de crampes dans un deuxième set qui s’est avéré être à sens unique pour Carlos Alcaraz, le 35eme mondial a préféré ne pas prolonger son agonie en abandonnant (6-7, 6-1 en 1h41’), offrant la victoire à l’Espagne avant même le double.

La Grande-Bretagne a répondu présent

Accueillant le Groupe D à l’AO Arena de Manchester, la Grande-Bretagne a su venir à bout de la Finlande. Toutefois, Daniel Evans a dû s’employer contre Eero Vasa, 703eme mondial. Alors que les deux joueurs ont eu l’opportunité de prendre le service de l’autre dans la première manche, le Britannique ayant même trois balles de set sans parvenir à les convertir, c’est un tiebreak qui a permis de faire la décision. Une séquence de cinq points remportés de rang a permis à Daniel Evans de se détacher pour conclure à la troisième balle de set. Si Eero Vasa a continue à tenir tête à son adversaire en remportant son service à l’entame de la deuxième manche, il a ensuite craqué. Grâce à cinq jeux gagnés consécutivement, Daniel Evans a fait le plus dur. Il n’a alors eu qu’à attendre de servir pour sceller le sort de la rencontre à la première occasion (7-6, 6-2 en 1h39’).

Ce qui a mis Billy Harris dans les meilleurs dispositions avant d’affronter Otto Virtanen. Plus offensif dès les premiers échanges, le Britannique a dû attendre le cinquième jeu pour prendre le service de son adversaire. Après une alerte dès le jeu suivant avec deux balles de débreak sauvées, le 101eme mondial a viré en tête dès la première balle de set sur son engagement. Un ascendant que Billy Harris a confirmé très tôt dans la deuxième manche mais il n’a pas pu le conserver jusqu’au bout. En effet, Otto Virtanen a fini par trouver une faille pour égaliser à quatre jeux partout puis emmener son adversaire au jeu décisif. Le Britannique a alors accéléré l’allure et distancé le Finlandais pour conclure à la deuxième balle de match (6-4, 7-6 en 1h42’). Dans un double sans enjeu, la paire Harri Hellovaara/Otto Virtanen a dominé Daniel Evans et Neak Skupski en deux manches (7-6, 7-5 en 2h01’).