Liverpool, c’est inquiétant

Il y a toujours plusieurs manières de se lire un résultat. On peut retenir le fait que Liverpool, en battant Wolverhampton (2-1) ce dimanche, a repris sept points d’avance en tête de la Premier League, ce qui est un matelas particulièrement confortable. On peut aussi souligner que les Reds, depuis quelques temps, envoient quelques signaux préoccupants.

Après le succès contre Tottenham (4-0) en League Cup, il y a 10 jours, Liverpool était encore en lice sur quatre tableaux. Depuis, les hommes d’Arne Slot sont tombés de très haut à Plymouth en FA Cup, et ils ont pris un autre coup sur la tête mercredi soir, chez le voisin Everton, avec ce but égalisateur de Tarkowski à la 98e minute, dans une folie furieuse.

Liverpool, zéro tir en deuxième période contre le 17e

Face à Wolverhampton, Liverpool a assuré l’essentiel, avec ce succès construit en première période sur un but de Luis Diaz (1-0, 15e) et un penalty de l’inévitable Mohamed Salah (2-0, 37e). Mais comment occulter ce deuxième acte sans saveur, où les Reds ont certes eu deux balles de 3-0, avec un but refusé à Salah pour hors-jeu et un penalty logiquement annulé par la VAR pour une simulation de Diogo Jota. Ce chiffre interpelle: aucun tir pour Liverpool en seconde période.

C’est Wolverhampton qui a fait le jeu (10 tirs à zéro), et qui a logiquement réduit l’écart sur une jolie frappe de Matheus Cunha (2-1, 67e). Il n’y aurait pas eu grand-chose à redire en cas de nouvelle égalisation à 2-2 en l’espace de trois jours. C’est le paradoxe de la semaine pour Liverpool, un large leader qui a clairement peiné à se montrer supérieur au 13e (Everton) et au 17e (Wolverhampton). Avant d’enchaîner trois chocs contre Aston Villa, Manchester City et Newcastle en dix jours, ce n’est pas rassurant.