Liverpool-PSG: l’incroyable aveu de Luis Enrique

C’est via la séance des tirs au but que le PSG, vainqueur à Anfield 0-1 comme les Reds au Parc des Princes six jours plus tôt, est parvenu à prendre le meilleur sur Liverpool mardi en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Lors de cette séance, les tireurs parisiens (Vitinha, Ramos, Dembélé et Doué) ont tous fait mouche ; Donnarumma a lui stoppé deux tentatives adverses (Nunez et Jones).

Impérial dans l’exercice ultime, le PSG pourtant n’avait rien préparé pour ce faire, selon l’aveu même de Luis Enrique. « Non. L’expérience m’a prouvé que ce n’est pas nécessaire. Notamment avec l’Espagne contre le Maroc à la Coupe du monde (la Roja avait été écartée dès les huitièmes lors du Mondial 2022 au Qatar). Ce mardi, les joueurs se sentaient de les tirer… »

Une confession qui n’est pas sans rappeler celle de Didier Deschamps après la session fatale contre l’Argentine en finale de la dernière Coupe du monde. Mais avec la réussite au bout cette fois. « Les tirs au but, c’est une loterie, mais ce n’est pas une loterie. On l’a vu dans la manière dont les joueurs ont tiré les tirs au but, avec beaucoup de personnalité. Nous sommes dans une bonne dynamique. Tout cela nous conforte dans ce que nous faisons », ajoute cependant Luis Enrique.

La confession de Donnarumma

Le coach espagnol du PSG n’oublie pas bien sûr de rendre hommage à son portier, si décrié à l’issue du match aller. « Le premier match a été celui d’Alisson, le deuxième celui de Donnarumma. Les tirs au but reflètent aussi l’équipe que nous sommes. Gigio a été magnifique, mais le dernier tir au but a été tiré par Doué, qui a 19 ans. » A noter que Gianluigi Donnarumma, lui, avait bel et bien préparé sa séance de tirs au but, rentrant aux vestiaires quelques instants avant le dernier acte de la partie. « J’avais préparé quelque chose avec mon entraîneur. C’était bien de prendre quelque chose pour essayer d’arrêter quelques penaltys », aura avoué à chaud l’intéressé auprès de Sky Italia.

L’expérience du reste plaide en faveur du gardien de but transalpin, qui n’a encore jamais perdu aux tirs au but. A six reprises, l’ancien Milanais a ainsi fait la différence: deux fois avec la sélection italienne, trois fois avec les Rossoneri et, désormais, une fois de plus avec le PSG.