Ousmane Dembélé a été réintégré. Ecarté par Luis Enrique pour le déplacement du PSG à Arsenal mardi soir en Ligue des champions, en raison d’un souci de comportement, Ousmane Dembélé est de retour dans le groupe parisien pour affronter l’OGC Nice, ce dimanche, en clôture de la 7e journée de Ligue 1.
Un retour bienvenu pour les Rouge et Bleu, qui ont connu leur première défaite de la saison cette semaine à Londres (2-0), où Ousmane Dembélé a grandement manqué. Cible de critiques depuis qu’il a pris cette décision forte, Luis Enrique a-t-il fait un excès d’autoritarisme avec son numéro 10 ? La réponse est oui pour Bixente Lizarazu.
Lizarazu: « Le suspendre pour ce match, je trouve ça un peu grossier »
« C’est quelqu’un qui a de l’autorité, il en fallait au PSG, je ne vais pas reprocher ça. Mais parfois il ne faut pas confondre autorité et autoritarisme. A un moment donné j’ai l’impression que c’est le professeur et les élèves qui doivent appliquer ses leçons. Et quand c’est comme ça, tu n’es pas complètement libéré ni autonome. Est-ce que tu donnes vraiment le meilleur de toi-même ? Je me pose des questions, est-ce qu’il est libérateur ou castrateur au fond ? », s’est interrogé le champion du monde 9 dans Téléfoot ce dimanche matin.
Et d’ajouter: « Dembélé ? C’est un exemple parmi d’autres sur l’autoritarisme. Est-ce que c’était nécessaire ? Peut-être qu’il est arrivé en retard, peut-être qu’il a contesté une critique faite sur le terrain. Mais un joueur a le droit de s’exprimer, un joueur est un adulte, ce n’est pas un enfant. Le suspendre pour ce match, je trouve ça un peu grossier, surtout par rapport à l’état d’esprit de Dembélé globalement. »