Après les Girondins de Bordeaux, l’Olympique Lyonnais ? L’exemple à ne pas suivre est bien là pour des Gones qui, certes, ont encore de la marge, mais font bel et bien face à une situation préoccupante. Et pas seulement sur le terrain. Au lendemain de la cuisante défaite de l’OL contre l’OM en championnat (2-3), l’heure était au bilan comptable à Lyon. Et il n’est pas bon.
Selon une source citée par l’Agence France Presse et relayée par L’Equipe ce lundi, le directeur général de l’OL, Laurent Prud’homme, n’a pas caché son inquiétude aux salariés du club ce lundi, leur rappelant une perte nette de 300 millions d’euros cumulée ces cinq dernières années, « soit plus que ce que le club a généré comme bénéfices depuis sa création ». Création qui remonte à 1950.
Un plan social en perspective
Un bilan catastrophique qui pâtit naturellement des performances poussives de l’équipe première, privée de Ligue des champions – son objectif censément visé chaque saison – depuis 2020. Et ce même si la direction lyonnaise s’est efforcée de limiter la casse dernièrement en cédant sa section féminine et la LDLC Arena. Non sans l’intervention salvatrice d’un certain Jean-Michel Aulas.
Face à cette impasse économique, l’OL a décidé d’engager des discussions avec les partenaires sociaux pour amorcer un plan de départs volontaires alors que le club compte aujourd’hui près de 600 salariés, soit autant que le PSG. « Selon la source interne au club, 73 postes pourraient être supprimés et vingt personnes pourraient changer d’affectation pour ramener les effectifs autour de 500 salariés », note L’Equipe.