L’équipe de France se veut particulièrement ambitieuse à l’approche des Championnats du monde de Lenzerheide. Aucune nation ne compte en effet plus de podiums, ni de victoires en Coupe du monde depuis le début de saison.
Et si les Bleu(e)s brillent en grande partie grâce à la richesse de leur effectif, l’équipe de France pourra compter sur une cheffe de file en la personne de Lou Jeanmonnot. La native de Pontarlier compte en effet pas moins de cinq succès lors de la première partie de saison et pointe à la deuxième place du classement général derrière l’Allemande Franziska Preuss.
Le gros Globe de cristal est forcément devenu un objectif pour la biathlete de 26 ans. « J’y pense nécessairement parce que c’est sous mon nez », a-t-elle reconnu alors qu’elle lancera mercredi les championnats du monde par le relais mixte. Et à l’en croire, tous les voyants sont au vert, que ce soit au tir ou avec les skis.
Des progrès au tir et en ski
Assurant avoir eu « un déclic », elle se montre particulièrement efficace en ski. « J’ai compris la manière de skier la plus efficiente. Je prends du plaisir à faire des montées, a-t-elle expliqué. Quand je suis arrivée en Coupe du monde, je doutais de ma capacité à faire de belles choses à ski, donc psychologiquement, j’avais déjà perdu vingt secondes avant le départ. Aujourd’hui, je suis presque passée de la honte à la fierté. C’est difficile d’être plus épanouie. »
Et les progrès sont également visibles en tir. « Elle a évolué sur les temps de tir, c’est plus rapide. C’est un axe de travail depuis deux ans », a expliqué à cet effet Jean-Paul Giachino. Ses 96,5 % de précision au tir couché en sont la meilleure preuve. Reste à maîtriser les attentes inhérentes à son nouveau statut. « Elle a un autre statut maintenant, elle est attendue et il faut qu’elle apprenne à gérer des situations qui sont très stressantes », a poursuivi l’entraîneur des Bleues.