Le circuit de la Coupe du monde reprend ses droits. Ce jeudi débute en effet l’étape d’Oberhof en Allemagne avec pour les filles un sprint cet après-midi avant, samedi, une poursuite puis un relais mixte, dimanche. A domicile, Franziska Preuss fera évidemment figure de grandissime favorite.
L’Allemande écrase en effet le début de saison. Si elle n’a remporté que deux courses individuelles, sa régularité aux avant-postes lui permet d’afficher déjà près de 200 points d’avance sur sa plus proche poursuivante, la Suédoise Elvira Oeberg, au classement général de la Coupe du monde. La première française, Lou Jeanmonnot, elle aussi vainqueur de deux courses se classe troisième avec plus de 200 points de débours.
« Rien n’est perdu au général »
Pour autant, le directeur des équipes de France reste ambitieux. « Rien n’est perdu au général », a-t-il confié auprès de l’Est Républicain, ajoutant : « Il peut se passer tellement de choses dans la tête, dans la manière d’aborder les courses. Le moindre petit grain de sable peut enrayer la machine. » C’est ce qu’il s’est passé au Grand-Bornand avant les fêtes. « Elle est passée à travers car elle s’est mis une grosse pression », a-t-il estimé.
« Je suis capable de jouer (le gros globe de cristal, ndlr) physiquement. De là à dire que je suis capable de le jouer mentalement, je n’en sais rien », confiait Lou Jeanmonnot au début de la saison. Charge à elle désormais de montrer sa force de caractère en Allemagne.