Lou Jeanmonnot, polémique confirmée

Cela fait depuis 2017 que la Coupe du monde du biathlon pose son barnum au Grand-Bornand. Et si le succès populaire est au rendez-vous, cela pose parfois un petit problème, comme samedi lors de la poursuite dames.

Alors qu’elle était en tête de la course, avec deux Françaises derrière elle, l’Allemande Franziska Preuss a débuté son dernier tir debout sous les « Allez les Bleues » du public tricolore. Ce qui est plutôt contraire aux coutumes du biathlon, où le silence est requis lors de ces instants de concentration.

« Je ne suis pas fière de ce genre de choses et je n’aime pas quand cela arrive », a réagi Lou Jeanmonnot, la n°1 française au classement général de la Coupe du monde, qui a reconnu que le public haut-savoyard avait été quelque peu « antisportif ».

Un public un peu trop présent au Grand-Bornand

Egalement interrogée par la presse norvégienne, Justine Braisaz-Bouchet a ajouté qu’elle n’était « pas fan de cela », en avouant qu’elle était heureuse que cela n’ait pas empêché Preuss d’aller chercher une victoire méritée.

Pour autant, il faut rappeler que l’étape du Grand-Bornand, avec ses 20 000 spectateurs quotidiens, est l’une des plus festive. Et l’on n’est pas certain que le public ait voulu mal faire en lançant ses chants au moment du dernier tir, peut-être a-t-il simplement commis un excès d’enthousiasme.

« C’est comme ça de concourir en France. C’est un peu ennuyeux, mais c’est comme ça quand on a un public aussi engagé qu’ici », a résumé la Suédoise Elvira Oeberg.