Le divorce entre Kylian Mbappé et le PSG devrait bien se régler devant les tribunaux. La médiation souhaitée par la commission juridique de la Ligue de football professionnel a été balayée d’un revers de la main par l’avocate de Kylian Mbappé, Delphine Verheyden. Alors que le champion du monde tricolore réclame à son ancien club pas moins de 55 millions d’arriérés de primes et de salaires, l’instance espérait une solution à l’amiable. Mais si le club s’y montrait favorable, le Bondynois ne veut pas en entendre parler.
La commission devrait prendre acte de ce refus dès ce vendredi et renvoyer les deux parties devant un tribunal, sans doute le conseil des prud’hommes, le plus habilité à se prononcer sur ce genre de litige. Il lui faudra notamment se prononcer sur le gentlemen’s agreement passé en août 2023 entre Kylian Mbappé et Nasser Al-Khelaïfi après la mise au ban du joueur, écarté du groupe professionnel. Si un abandon de différentes primes et de salaires en cas de départ, libre, du joueur à l’été 2024 avait bien été couché noir sur blanc, le document n’avait jamais été signé.
La mère de Rabiot est un agneau comparé à celle de Mbappé
Un accord oral avait néanmoins été passé et le joueur avait lui-même reconnu devant les médias avoir trouvé un terrain d’entente qui satisfasse tout le monde. Les dirigeants parisiens s’estiment donc trahis et cette trahison n’améliore pas la cote de Fayza Lamari, la mère de Kylian Mbappé, auprès des champions de France. En témoigne l’anecdote livrée par Cyril Hanouna.
« Kylian Mbappé, c’était un amour de mec. Au Paris Saint-Germain, c’est la maman qui posait problème. Les dirigeants du PSG ont connu la mère d’Adrien Rabiot qui était très présente, mais ils m’ont dit » la maman de Rabiot par rapport à la maman de Kylian Mbappé, c’est un agneau. C’est un truc de fou, on ne peut rien faire « », a-t-il ainsi confié au sujet de la mère Mbappé.