Stade Français Paris 19-46 Bordeaux-Bègles
L’UBB a apprécié son déplacement dans la capitale avec une nette victoire loin de ses bases. Louis Carbonel s’est très vite montré opportuniste, passant un drop dès la 6eme minute pour ouvrir le score. Le buteur parisien s’est à nouveau signalé au quart d’heure de jeu pour doubler l’avantage de son équipe. Toutefois, un en-avant volontaire de Samuel Ezeala, synonyme de carton jaune au milieu du premier acte, a déséquilibré la rencontre. En force, Adam Coleman a bonifié cette supériorité numérique, la transformation signée Maxime Lucu permettant à l’UBB de passer en tête. Peu avant la demi-heure de jeu, Bastien Vergnes-Taillefer a payé l’indiscipline des siens, offrant une pénalité réussie par Louis Carbonel pour remettre le Stade Français Paris devant au score. Maxime Lucu lui a alors répondu à deux reprises en l’espace de trois minutes avant que le Parisien ne passe également une pénalité pour laisser les Parisiens à une longueur des Girondins. Un écart qui est resté inchangé jusqu’à la pause.
La reprise du jeu n’est pas allée de paire avec la discipline. Charles Laloi a reçu un carton jaune pour un en-avant volontaire sur une tentative manquée d’interception. Patients, les joueurs de l’UBB ont su en profiter avec la vitesse de Louis Bielle-Biarrey qui a fait mouche pour le deuxième essai girondin. Dans la foulée, Romain Buros a mis un grand coup derrière la tête des Parisiens. Jeremy Ward a sonné la charge à l’heure de jeu mais, malgré la sortie de Joe Carbery pour dix minutes sur un en-avant volontaire, c’est l’UBB qui a fait le jeu. Pablo Uberti a mis les siens sur le chemin du bonus offensif à l’orée du dernier quart d’heure. Yannick Bru a alors ouvert son banc pour la fin de match, qui a tourné au cauchemar pour le Stade Français Paris. Ugo Boniface puis Louis Bielle-Biarrey sur la sirène sont allés à l’essai. Bordeaux-Bègles signe un très large succès bonifié en terre parisienne (19-46). Le Stade Français Paris, quant à lui, s’enfonce au classement et occupe désormais la place de barragiste.
Montpellier 42-10 Bayonne
Montpellier enchaîne et confirme sa reprise en main. A l’occasion de la réception de Bayonne, les Héraultais ont signé une troisième victoire de rang en Top 14. Les Cistes n’ont pas tardé à ouvrir la marque. Dès la 3eme minute, Joshua Moorby a conclu dans l’en-but basque une longue séquence de possession. Après avoir manqué la transformation, Stuart Hogg a ajouté trois points sur pénalité avant la fin des dix premières minutes. Cobus Reinach a consolidé l’avance du MHR peu après le quart d’heure de jeu en profitant d’un mauvais placement de la défense bayonnaise sur une touche. Un ascendant qui a été amplifié par le carton jaune reçu par le pilier de l’Aviron Andy Bordelai après un plaquage avec contact à la tête sur Billy Vunipola. Cette supériorité numérique a permis aux Cistes d’inscrire un troisième essai par l’intermédiaire de Jordan Uelese au terme d’un ballon porté conquérant. La transformation a offert à Montpellier une marge de 22 longueurs à la pause contre une équipe bayonnaise muette.
Le discours de Grégory Patat à la mi-temps a porté ses fruits puisque les Basques ont débloqué leur compteur d’entrée de deuxième période. Esteban Capilla a fait apprécier sa pointe de vitesse pour tromper la vigilance de la défense héraultaise et réveiller les siens. Toutefois, si Camille Lopez a ajouté trois points sur pénalité à la 50eme minute, les Bayonnais n’ont pas confirmé. Après un échec à l’heure de jeu, Stuart Hogg a ajouté trois points pour Montpellier à l’entame du dernier quart d’heure. Gabriel Ngandebe a libéré le public du GGL Stadium à dix minutes de la sirène en concluant en bout de ligne une succession de passes. Un essai qui a mis le MHR sur le chemin du bonus offensif. Stuart Hogg l’a confirmé avec un nouvel essai avant de voir Esteban Capilla écoper d’un carton rouge pour un plaquage dangereux. Le succès du MHR a été confirmé par un dernier essai signé Christopher Tolofua dans l’avant-dernière minute. Montpellier profite de cette victoire (42-10) pour intégrer les six premiers du classement.
Castres 24-19 Pau
Le CO retrouve des couleurs. Après trois défaites de rang, les protégés de Jeremy Davidson ont tiré le maximum de la réception de Pau et renoué avec la victoire. Après avoir perdu très tôt Eliot Roudil, remplacé par Axel Desperes, la Section a pu compter sur la botte de Joe Simmonds, qui a passé deux pénalités en l’espace de cinq minutes au quart d’heure de jeu. Une avance de six points qui a volé en éclats quand Mathieu Babillot a conclu dans l’en-but une longue séquence de possession de balle castraise. Après la transformation, Jérémy Fernandez a passé une pénalité pour donner quatre longueurs d’avance au CO à dix minutes de la pause. Pierre Popelin a alors saisi sa chance pour passer un drop.
La fin de la première période a vu les deux buteurs se répondre pour un avantage de sept points en faveur de Castres. Dès la reprise, le club tarnais a mis la main sur la balle et Julien Dumora a matérialisé cette domination avec un essai issu d’une action initiée par un ballon porté. Alors que la transformation a été manquée, Reece Hewat a écopé d’un carton jaune, laissant Pau à quatorze pour dix minutes. Joe Simmonds a alors ajouté trois points au pied pour la Section. A l’heure de jeu, Jérémy Fernandez a ajouté trois nouveaux et derniers points pour Castres sur pénalité. A dix minutes de la sirène, Aaron Grandidier a aplati en coin l’essai de l’espoir pour les Béarnais mais ils échouent à cinq longueurs d’une équipe de Castres qui l’emporte (24-19) et retrouve de la confiance contre une équipe qui confirme ses difficultés actuelles.
Lyon 17-12 Perpignan
Après deux matchs nuls de rang, le LOU renoue avec la victoire lors de la réception de Perpignan. Un duel de bas de tableau qui a tout d’abord été fermé avec une pénalité signée Tommaso Allan au bout de cinq minutes comme points inscrits dans le premier quart de la rencontre. Beka Shvangiradze a alors rassuré le public du Matmut Stadium de Gerland en profitant d’un ballon libéré pour forcer le passage vers l’en-but catalan. Léo Berdeu a enchaîné la transformation et une pénalité pour donner un peu plus de marge à Lyon. Alors qu’il va quitter les bords du Rhône pour rejoindre les Etats-Unis, Xavier Mignot a cru inscrire un essai symbolique à la demi-heure de jeu mais un en-avant a provoqué l’annulation de cette action. Après le carton jaune pour Apisai Naqalevu, c’est Guillaume Marchand qui a permis au LOU de creuser l’écart avec un essai en force juste avant le retour aux vestiaires, sur une avance de quatorze unités pour la formation rhodanienne.
Dès la reprise, les Lyonnais ont perdu Jermaine Ainsley sur carton jaune après une faute en mêlée. Une supériorité numérique que l’USAP n’a pas exploité pleinement, avec seulement trois points inscrits par Tommaso Allan sur pénalité. Un scenario qui s’est répété quand Monty Ioane a également laissé le LOU à un de moins, le buteur italien ramenant le club catalan à huit points avec 25 minutes encore à jouer. Après un échec de Léo Berdeu, Martin Méliande a laissé les siens à quatorze pour la fin de match, Tommaso Allan passant une quatrième pénalité dans la foulée. Une différence de cinq points qui n’a pas été réduite par l’USAP, qui s’incline (17-12) et ne confirme pas son succès contre La Rochelle, mais le point de bonus défensif permet aux Catalans de rester au-dessus de la ligne de flottaison. Le LOU profite de l’occasion pour remonter à la 10eme place du classement.