Luis Enrique, c’est maladif

Fâché avec les journalistes, Luis Enrique, à quelques jours de Noël, ne pouvait déroger à son credo ce samedi et offrir aux médias des informations intéressantes. A la veille de l’affiche des 32e de finale de Coupe de France entre Lens et le PSG, à Bollaert, le technicien espagnol a joué la carte du disque rayé. Y compris dans les idées.

Malgré l’enchaînement des matches, ainsi, pas question a priori de voir un nouveau Paris, avec davantage de sang neuf, ce dimanche sur le terrain des Sang et Or.  « En général, au premier tour d’une Coupe, ce n’est pas habituel d’affronter des équipes de ce niveau. Je ne pense pas faire tourner. J’ai beaucoup d’options. On est tenants du titre, on veut gagner demain. »

« On a déjà une très grande équipe »

Au-delà de ce match de Coupe de France, la trêve et le mercato qui arrivent ne poussent pas Luis Enrique à revoir sa copie et son discours: « Quel cadeau j’espère pour Noël ? Je suis très content de l’effectif. Le mieux à chaque mercato c’est d’être attentif, mais c’est difficile d’améliorer notre effectif. On veut aussi développer nos jeunes talents. […] Je ne pense pas que la trêve va casser la dynamique. L’année passée on a fait plus de 10 transferts… Il n’y a aucune urgence, aucun besoin en ce moment, mais s’il y a une opportunité de pouvoir améliorer l’effectif, très bien. On a déjà une très grande équipe. »

Cet été, l’Ibère de caractère avait déjà tenu pareils propos – au grand dam de Luis Campos – et l’inertie de l’effectif parisien n’est clairement pas pour aider le club quand il s’agit d’évoluer hors du cadre hexagonal. A l’évocation de Victor Osimhen ce dimanche en conférence de presse, Luis Enrique a botté en touche sans pincettes aucune: « Est-ce qu’il me plaît ? Je ne parle pas des joueurs qui ne sont pas au club. Merci… »