Il y a bien du rififi à Paris. En souhaitant que la prise de bec récente entre Luis Enrique et Ousmane Dembélé ne laisse pas trop de traces dans les coulisses du Campus de Poissy. Cette semaine, le feu-follet de l’équipe de France n’a pu participer au match de Ligue des champions perdu par le PSG sur la pelouse d’Arsenal (2-0), écarté du groupe par le stratège espagnol. Une sanction aux motifs qui restent flous à cette heure.
L’abcès a-t-il été crevé pour autant ? Pas sûr… Du moins si l’on considère les propos tenus par Luis Enrique en conférence de presse ce samedi, à la veille de l’affiche de clôture de la 7e levée de Ligue 1 contre Nice. « Comme je vous l’ai dit au moment des faits, lorsqu’un joueur ne répond pas aux obligations, il n’est pas préparé, en revanche, quand il répond aux obligations, il est prêt. C’est quelque chose qui concerne tous les joueurs de la Ligue 1 », dixit l’ancien coach du Barça, qui s’est refusé à entrer dans les détails concernant l’ex-ailier blaugrana.
« Si quelqu’un fait une erreur grave… »
Relancé deux fois sur le sujet, Luis Enrique n’en a pas dit davantage sur Ousmane Dembélé, justifiant simplement sa méthode de management. « Je suis dur lorsqu’il faut être dur et plus permissif quand il faut l’être et c’est la grande capacité que j’ai en tant qu’entraîneur et en tant que personne. » Et de sous-entendre tout de même une faute sérieuse commise par l’international tricolore à ses yeux. « Chaque joueur a une série d’obligations à remplir pour l’équipe. Tous ceux qui le font sont là. Mais si quelqu’un fait une erreur grave, je prends les décisions que je dois prendre. Je n’ai aucun problème à prendre des décisions même si elles ont l’air difficile. »
La mise à l’écart d’Ousmane Dembélé quelques jours plus tôt a été motivée par des raisons « techniques et sportives » selon le club. Luis Enrique n’aurait pas apprécié la prestation d’ensemble de son crack ambidextre contre Rennes, le week-end dernier, et l’aurait épinglé devant tout le vestiaire. S’en serait suivie une explication tendue entre les protagonistes. Jusqu’à la sanction… Un coup de froid forcément embarrassant dans un club aussi médiatisé que l’est le PSG.