Successeur de Christophe Galtier sur le banc du Paris Saint-Germain, Luis Enrique est en poste depuis un peu plus d’un an désormais. Le travail réalisé par l’Espagnol la saison dernière a visiblement beaucoup plu à la direction qatarienne qui lui a proposé une prolongation de deux ans, acceptée et annoncée officiellement par le club en fin de semaine dernière. Mais les jours qui arrivent s’annoncent périlleux pour le coach, avec un match de Ligue des champions à ne pas perdre ce mardi contre le PSV (21h), mais aussi le « Classique » prévu dimanche face à l’OM. De mauvais résultats ne seraient pas du meilleur effet.
Après un premier succès très poussif et arraché in extremis face à Gérone (1-0), le PSG a poursuivi sa campagne européenne avec une cuisante défaite à Arsenal (2-0). Dix-neuvième du classement, le club de la capitale serait bien inspiré de l’emporter sur son terrain ce soir contre le PSV, sous peine de sombrer un peu plus dans les profondeurs d’un classement dont « seules » les vingt-quatre premières équipes (sur trente-six) accèderont au tour suivant. Quant au match de championnat face à l’OM ce dimanche (20h45, 9e journée de Ligue 1), il fait partie de ces rendez-vous à ne surtout pas louper.
« Ça va faire tâche sur la feuille », prévient Bonneval
Observateur de la situation, Hugo Bonneval a lancé lundi une mise en garde à Luis Enrique. Le consultant de la chaîne L’Équipe a justement évoqué les échéances imminentes du PSG. « C’est quand même terrible avec un budget et une masse salariale pareils, de ne pas avoir de 9 et de trembler en Ligue des champions comme ils tremblent depuis le début de saison. Cette semaine est quand même très importante pour Paris. Parce que s’ils s’emmêlent les pinceaux (face au PSV) et que lors du ‘Classique’ à la fin de la semaine, pareil, la prolongation jusqu’en 2027 de Luis Enrique, ça va faire tâche sur la feuille. »
Et l’ancien du XV de France de poursuivre sa mise en garde : « Il ne va pas falloir qu’ils se loupent. Ils nous ont vendu le projet de Luis Enrique 2027 en lui disant : ‘Tu as tout le budget, tu as tous les pouvoirs, etc’. Contre Gérone heureusement qu’ils gagnent avec le budget qu’ils ont. Arsenal, ils se font ouvrir en deux, au milieu de terrain ils se font déboiter. C’est toujours les mêmes maux. » Charge à Luis Enrique et à ses joueurs de prouver qu’ils peuvent sortir grandis de cette semaine très chargée.