Ouverte en 2018 avant de connaitre un coup d’accélérateur en février 2023, l’enquête qui vise Manchester City pour 115 violations présumées de différentes règles de la Premier League, approche de son dénouement. Depuis plusieurs mois déjà, les dirigeants du club mancunien savent que les sanctions qui les menacent auront de très fâcheuses conséquences pour City en cas de condamnation. Sportivement, les Skyblues pourraient purement et simplement être envoyés en Championship (deuxième division anglaise).
Selon une information de The Athletic dévoilée ce vendredi, le verdict devrait intervenir d’ici la fin de la nouvelle saison. Le média a expliqué que certains dirigeants d’autres clubs de Premier League craignaient que Manchester City s’en sorte avec un simple accord financier plutôt qu’avec une sanction sportives. Un sentiment que plusieurs autres ont rejeté en bloc, estimant qu’une telle conclusion serait « impossible et totalement scandaleu(se) et que cela sonnerait le glas de la viabilité financière du football anglais et européen ».
70 à 80 points en moins
L’un de ses patrons de club a été cité par le média. Et pour lui, l’espoir général est plutôt le suivant : « L’opinion collective qui m’est revenue aux oreilles est qu’une sanction appropriée consisterait en une déduction de points si importantes – nous parlons ici de 70 à 80 points – qu’elle garantisse à City une saison en Championship. » Selon The Athletic, certains ont des idées un peu plus originales pour cette sanction éventuelle, comme par exemple de répartir les points négatifs sur les trois prochaines saisons, tout en maintenant Manchester City en Premier League au point de départ. De fait, le club devrait lutter beaucoup plus pour espérer atteindre la Ligue des champions, synonyme de manne financière.
De son côté, Manchester City conteste encore et toujours les accusations dont il fait l’objet et se dit confiant quant à l’issue du jugement. Pour rappel, l’affaire est dans les mains d’une commission indépendante. L’ensemble est cependant très complexe et comme l’a rappelé le média dans son enquête, la politique s’y intéresse aussi. Ainsi, le gouvernement britannique a-t-il admis l’an passé que « son ambassade à Abu Dhabi et le Foreign Commonwealth & Development Office (FCDO) à Londres avaient discuté des accusations portées contre Manchester City ». Une nouvelle audience aura lieu cet automne pour entendre la défense dans ce dossier.