L’actualité de Marcel Desailly n’est pas des plus calmes ces derniers temps. Mardi, l’ancien défenseur central de l’équipe de France va notamment faire un petit détour par le tribunal judiciaire de Paris dans le cadre du conflit qui l’oppose à celle qui fut sa compagne de 2010 à 2018. Cette dernière se bat pour que Marcel Desailly reconnaisse Victoria, la fille qu’ils ont eu ensemble mais que l’ex-footballeur n’a jamais reconnue jusqu’à présent. Ce dernier pourrait être obligé de verser une pension alimentaire à son ancienne compagne. Problème, il serait pratiquement sur la paille.
C’est en tout cas l’information qu’a recueillie Le Parisien. Le quotidien a évoqué dans son édition de samedi, le fait que l’ancien de l’OM et de l’AC Milan « se dit ruiné ». Marcel Desailly a aussi ajouté qu’il serait « incapable de régler la pension demandée », en raison également d’un « redressement fiscal ». La pension alimentaire sollicitée par Cosma Batista de Alcantara, serait de 5.000 euros mensuels. Une somme a priori trop conséquente pour le champion du monde 1998 et d’Europe 2000 avec les Bleus.
Son ex-compagne n’y croit pas
Dans son enquête, le média a expliqué que Marcel Desailly percevait la somme de 8.600 euros mensuels jusqu’en 2022, principalement grâce à son contrat de consultant avec beIN SPORTS. Sauf que ce contrat a pris fin en août dernier. L’ancien footballeur n’aurait par ailleurs reçu « ni salaire, ni dividende » de ses divers sociétés basées au Ghana et en France depuis 2009. Et ce n’est pas fini puisque le tableau financier se noircit un peu plus encore avec la mention d’un redressement fiscal.
Une procédure qui vise Marcel Desailly depuis 2022 car il se serait soustrait au paiement de l’impôt sur le revenu entre 2011 et 2019. Il doit désormais rembourser la somme due, à raison de 5.000 euros par mois. Mais tout cela ne semble pas émouvoir son ex-compagne qui a son idée sur la situation réelle de Marcel Desailly, comme elle l’a confié au Parisien : « Depuis que je le connais, il a toujours prétendu qu’il n’avait pas un sou. La seule chose qui a changé, c’est qu’à l’époque, je le croyais. »