Cette fois, le PSG n’a pas profité de la Ligue 1 pour retrouver le sourire. Trois jours après sa nouvelle déconvenue face au Bayern Munich en Ligue des champions (1-0), le club de la capitale a en effet dû se contenter d’un triste match nul contre le FC Nantes. En dépit d’une incroyable domination, avec pas moins de 84% de possession de balles ou 25 tirs contre un seul côté nantais, les champions de France n’ont pu faire mieux que 1-1.
A l’issue de la rencontre, Luis Enrique n’a pas caché sa frustration. « Je crois que je me suis comporté comme d’habitude. À la fin, j’ai eu besoin de me défouler une seconde. Je crois qu’on a fait un match complet, on a dominé, on s’est créé des occasions mais le football, encore une fois, récompense ceux qui marquent des buts. C’est frustrant, mais il faut insister, insister, insister, a-t-il soufflé. L’adversaire a fait une bonne action et a marqué un but. Qu’est-ce qu’il manque ? Un peu de confiance, de clarté, de précision, de croyance… Je répète, on va continuer d’insister. »
Luis Enrique n’avait pas été tendre avec Margot Dumont…
Mais plus les semaines passent et plus Luis Enrique est pointé du doigt, notamment en interne où ses joueurs seraient de plus en plus lassés par ses méthodes. Des manières pointées du doigt par Margot Dumont, qui regrette en effet que le technicien espagnol rejette systématiquement la faute sur les autres. « Je trouve qu’il ne se remet que très peu en question, sur toutes les interviews qu’il fait lors des après-match, il y a toujours une excuse qui ressort. Soit c’est l’arbitrage, soit c’est la malchance… », a-t-elle ainsi lancée.
« Il dit qu’il construit un projet. Mais on ne peut pas dire qu’on est en reconstruction quand on a 800 millions de budget. Je veux bien qu’on ait besoin de temps, mais à un moment donné… », a poursuivi celle qui avait eu maille à partir avec l’ancien milieu de terrain en début de saison. Alors qu’elle l’interrogeait au sortir de la défaite concédée sur la pelouse d’Arsenal, Luis Enrique avait eu une réponse méprisante et teintée de misogynie en refusant de répondre parce qu’elle « ne comprendrait pas » s’il parlait tactique.