C’est déjà une réussite. Le Tour de France Femmes surfe sur la vague des deux premières éditions, et s’est rapidement installé dans le paysage cycliste. Avec une ferveur populaire digne de la Grande Boucle.
Patron du Tour de France masculin, Christian Prudhomme ne dit pas autre chose. « Quand on a présenté la relance du Tour (féminin) avec Marion Rousse il y a deux ans et demi, j’avais dit ‘vive le Tour, vive les Tours’. Et je m’étais trompé: c’est le Tour. Version masculine, version féminine, c’est le Tour de France », a confié l’ancien journaliste ce vendredi sur RMC.
Le Tour de France Femmes, c’est avant tout le Tour de France
L’épreuve dirigée par Marion Rousse attire elle aussi les foules, comme celles que l’on voit habituellement au mois de juillet pour voir passer Tadej Pogacar et le peloton messieurs. C’était encore le cas ce vendredi sur les routes qui menaient vers Morteau, où la Française Cédrine Kerbaol s’est imposée.
« La montée de la Roche du Prêtre ici, juste avant l’arrivée, c’était clairement le Tour de France, avec de l’enthousiasme, de la passion, de la ferveur, des sourires, des anciens, des enfants, toutes sortes de gens de toutes conditions sociales », résume Christian Prudhomme, fier de voir le Tour de France se prolonger en août.