Marion Rousse-Julian Alaphilippe, une séparation difficile à gérer

Les vacances ont une nouvelle fois été studieuses pour Marion Rousse. Si elle a passé plusieurs semaine dans le sud de l’Espagne, en décembre, c’est une nouvelle fois pour accompagner Julian Alaphilippe, en plein stage pour préparer la nouvelle saison. Des vacances savourées en famille puisque leur enfant Nino était là pour les accompagner.

Ce moment sonne comme une douce parenthèse compte-tenu des longues périodes  d’éloignement avec lesquelles doivent composer Julian Alaphilippe et Marion Rousse. « Julian, en tant que coureur cycliste, part plus de 250 jours à l’année », a-t-elle ainsi confié  dans une interview à Paris Match, ajoutant: « il sait que ce sont ses dernières années de sportif de haut niveau, donc il faut qu’il le fasse à 100 %. Évidemment, c’est dur aussi parfois de son côté de ne pas voir son fils comme il en aurait envie, mais tous les sportifs de haut niveau sont logés à la même enseigne malheureusement. »

Marion Rousse et Julian Alaphilippe peuvent compter sur leurs parents

Mais entre son rôle de consultante sur France Télévisions, celui de directrice du Tour de France féminin et ses autres activités, Marion Rousse est également une femme très occupée et contrainte à de longs déplacements. « J’arrive à être quand même un peu plus présente à la maison mais ma carrière sera plus longue que la sienne », a-t-elle soufflé avant d’expliquer pouvoir compter sur ses parents.

« J’ai un métier un peu à part où maman n’est pas tous les jours à la maison. Quand je pars, souvent c’est pour des longues périodes. J’ai de la chance, et ça, je ne peux que les remercier, de pouvoir compter sur mes parents, a-t-elle souligné. C’est grâce à ça que je peux continuer mon travail comme je le fais. Ils sont présents pour mon petit et je sais qu’il est entre de bonnes mains quand je ne suis pas là. Il est éduqué aussi un peu de la même façon que moi et de la façon dont j’avais envie d’élever mon fils. Donc ça m’enlève une forme de pression. »

« C’est toujours un équilibre délicat à trouver. Je pense que c’est important d’être performant dans le boulot mais aussi bien aussi dans ta vie perso. Évidemment que mon fils compte plus que tout. Je suis très proche de lui », a-t-elle ajouté, précisant: « Moi je ne le vois pas forcément tous les jours mais parfois, je suis une semaine non-stop avec lui. C’est une vie un peu différente. J’ai trouvé mon équilibre et je suis très heureuse. Et puis j’ai la chance aussi de pouvoir l’avoir de temps en temps avec moi sur les courses. »