Materazzi nargue encore Zidane

L’image reste gravée dans les mémoires des spectateurs médusés que nous fument. Zinedine Zidane assénant un coup de tête dans le poitrail de Marco Materazzi, le sale gosse du football transalpin, qui n’avait eu de cesse de provoquer le numéro 10 tricolore à l’occasion de la finale du Mondial 2006 entre la France et l’Italie. Une réaction épidermique et un mauvais geste synonymes de fin de carrière pour le prodige de Marseille. Avec la suite que l’on sait dans cette finale et la défaite des Bleus aux tirs au but.

Si 18 années se sont écoulées depuis, Marco Materazzi, au contraire de Zinedine Zidane, n’a aucun mal à évoquer cet épisode vécu comme un traumatisme en France. Et l’intéressé d’oser appeler l’ancien Galactique merengue à en discuter entre quatre yeux. « Je ne cherche plus à m’excuser mais je serais heureux d’avoir une conversation avec lui maintenant que tant d’années se sont écoulées. Il n’y aurait aucun problème », dixit l’ancien défenseur des Azzurri.

Une rencontre pas si évidente

Dans un entretien accordé à la plateforme dédiée aux jeux en tous genres Lucky Block, Marco Materazzi assure « ne pas avoir eu de relation avec Zinedine Zidane depuis ce jour ». En revanche, le joueur estampillé Inter Milan n’hésite pas à concéder son admiration pour le Ballon d’Or 1998: « C’est une légende du football et j’ai beaucoup de respect pour lui en tant que joueur et en tant qu’entraîneur, qui a gagné trois Ligues des champions d’affilée. »

Lors d’une récente interview sur RMC, Marco Materazzi ne semblait pas si enthousiaste à l’idée de s’expliquer avec Zinedine Zidane. « Je vous mentirais si je vous disais que ça ne m’importe pas de rencontrer ou pas Zinedine Zidane. Pourquoi pas. J’avoue que je n’y pense pas forcément tout le temps. Si à la limite, c’était un ex-coéquipier et qu’on avait déjà joué ensemble, mais là en l’occurrence, on n’a jamais joué ensemble donc je ne vois pas pourquoi on devrait forcément se rencontrer. Je pense que lui aussi pense la même chose », confiait-il le mois dernier.