Désormais au service du Real Madrid, Kylian Mbappé n’en a pas tout à fait fini avec le PSG. Entre le club de la capitale et le capitaine des Bleus, une histoire de gros sous qui perdure et des engagements non tenus. Un conflit que le clan du joueur a décidé de porter devant les institutions compétentes, sur la scène nationale comme à l’échelon européen.
Mardi, Le Monde révélait la procédure intentée par le néo-Merengue auprès de la commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP), mais également auprès de l’UEFA via la Fédération française de football (FFF). En jeu pour l’intéressé, pas moins de 55 millions d’euros correspondant au dernier tiers de sa prime à la signature effectuée à l’été 2022 – soit 36 millions d’euros environ – à ses trois derniers mois de salaire toujours impayés à ce jour et à la prime d’éthique associée à ce trimestre.
Le PSG privé de coupe d’Europe ?
Pour le PSG, le gros de cette somme n’est plus un dû depuis que Kylian Mbappé a choisi de ne pas lever l’option qui était la sienne pour prolonger son bail parisien jusqu’en juin 2025. Un gentlemen agreement aurait été scellé en ce sens en août 2023, à la réintégration dans l’effectif de Luis Enrique d’un buteur jusqu’alors écarté de la préparation estivale. « Avec l’accord que j’ai passé avec le président cet été, peu importe ma décision, on a réussi à protéger l’ensemble des parties, à préserver la sérénité du club pour les défis à venir », soufflait alors l’ancien Monégasque, ainsi relayé par L’Equipe.
L’état-major parisien y voit la preuve tangible d’un accord, pour une résolution à l’amiable du conflit en cours. Oui mais voilà, les récentes démarches de Kylian Mbappé et son entourage tendent à démontrer qu’il n’est plus question aujourd’hui de courtoisie. La pression est bel et bien sur les épaules de la direction du PSG, qui dans l’histoire risque gros. A son niveau, la LFP peut tout à fait prononcer une interdiction de recrutement à l’encontre du club en constatant le défaut de paiement des Rouges et Bleus. Pire encore, Paris encourrait la suspension de sa licence UEFA – un certificat indispensable pour accéder aux compétitions continentales, donc à la Ligue des champions.