Mbappé, la réponse ferme d’Ancelotti !

Le répit n’aura pas duré longtemps. Dans la foulée de l’inquiétante défaite concédée à Anfield en Ligue des champions (2-0), le Real Madrid avait rassuré son monde, dimanche, contre Getafe (2-0). Et il en avait été de même de Kylian Mbappé, buteur après avoir été transparent face aux Reds. Las, en déplacement à San Mames pour affronter l’Athletic Bilbao, les Merengue ont été victimes d’une sévère rechute et le champion du monde tricolore en est sans doute encore une fois la meilleure illustration.

Le Bondynois a livré une nouvelle prestation catastrophique, parachevée par un nouveau penalty manqué alors qu’il avait  l’opportunité d’égaliser. Et s’il a plaidé coupable dans un message publié sur les réseaux sociaux, Kylian Mbappé peut toujours compter sur le soutien de son entraîneur, Carlo Ancelotti prenant soin de ne pas l’accabler dans ses propos d’après-match.

« Mbappé bien plus qu’à 1% »

« Je ne lui ai pas parlé. C’était un match compliqué, même, disputé et compétitif. Quand nous étions à égalité, nous pouvions penser à avoir du contrôle mais des petits détails nous ont pénalisés ce soir, a-t-il ainsi confié, refusant de s’appesantir sur ce penalty raté. Nous avons raté le penalty… Je n’ai pas à évaluer le jeu d’un joueur à cause d’un penalty qui est parfois marqué et parfois manqué. Il est évidemment triste, déçu, mais il faut continuer. »

Le technicien italien s’est montré plus cinglant après la réflexion d’un journaliste estimant qu’il n’était même pas à 1% du joueur qu’il était au PSG. « C’est bien plus que 1%, a-t-il asséné, visiblement agacé. Il n’est pas à son meilleur niveau, mais il faut lui laisser le temps de s’adapter. Il a marqué 10 buts et travaille pour faire mieux.»

Carlo Ancelotti n’est d’ailleurs pas épargné par les critiques. « Le plus facile est de cibler Kylian (Mbappé) et de ne pas s’attaquer au vrai problème, qui est dans le plan de l’équipe. Ou plutôt en l’absence de plan. À quoi joue Madrid? Trois mois et demi de compétition se sont écoulés et personne ne le sait », écrit ainsi Marca dans son édition du jour.