Après sept saisons effectuées au PSG, Kylian Mbappé a choisi de tourner la page cet été et de réaliser son rêve de gamin en rejoignant le Real Madrid. Une séparation qui s’est faite dans la douleur, les dirigeants parisiens n’ayant notamment pas appréciés que le capitaine des Bleus décide de partir libre, donc sans indemnité de transfert. Le meilleur buteur de l’histoire du club de la capitale n’a d’ailleurs pas eu l’hommage qu’il aurait mérité lors de son dernier match au Parc des Princes.
Interrogé sur le départ de Mbappé du PSG, vendredi dans l’émission J-1 sur Canal+ Sport Afrique, Mamadou Sakho a déploré la manière dont s’est finie l’histoire. Celui qui évolue désormais en Géorgie, au Torpedo Koutaïss, regrette que le club parisien ne sache pas dire « au revoir » à ses stars.
Sakho: « Il faut l’accepter et savoir lui dire au revoir »
« Le PSG sait accueillir mais à du mal à dire au revoir. Je trouve ça dommage mais c’est un fait. Quand on voit l’accueil d’Ibrahimovic, de Kylian (Mbappé), de Neymar, de Messi, et la manière dont ils partent, ça me fait un pincement au cœur. Je vois un club de foot comme une famille. C’est comme lorsqu’on fête une naissance. À l’arrivée d’un joueur, on est tous joyeux. Quand cet enfant-là avec qui tu as passé des années grandit et décide de quitter le cocon familial, il faut l’accepter et savoir lui dire au revoir », a indiqué le défenseur de 34 ans.
Et d’ajouter: « Quand je fais la remise du trophée de champion au PSG la saison dernière, j’avais un pincement au cœur de voir ce joueur fantastique partir par la petite porte avec tout ce qu’il se disait sur lui. Je trouvais ça dommage personnellement. Il faut savoir dissocier le business du foot, avertit le gaucher. Kylian Mbappé est un diamant qui a une valeur. Il gagne des sommes astronomiques mais il génère tout autant. Personne ne gagne un euro s’il ne le vaut pas. Ça regarde ses parents, ses conseillers et les dirigeants du club. Je pense que Kylian en tant que joueur de foot est entré dans tous les foyers parisiens, dans toutes les maisons de France. Il a fait rêver les jeunes des centres de formation, dans les écoles. On doit le remercier pour ça et se rendre compte de la chance de l’avoir eu dans notre stade et dans notre capitale. »