Un Français va-t-il s’emparer d’une ceinture mondial ? En tout cas, c’est un Tricolore qui sera le challenger officiel de William Scull pour le titre de champion du monde IBF des super-moyens. Plus tôt ce mois-ci, la fédération a désigné Christian Mbilli et Kévin Lele Sadjo pour disputer ce qui sera une véritable demi-finale mondiale. Il ne manquait plus qu’un accord entre l’entourage des deux boxeurs tricolores pour que cette porte s’ouvre.
Or, l’IBF avait imposé une date limite au 2 janvier prochain pour que les négociations soient conclues alors que Christian Mbilli envisageait de défier Jaime Munguia dans un combat pour la ceinture WBC par intérim. Le KO subi par le Mexicain contre Bruno Surace le week-end dernier a profondément changé la donne. En effet, Marc Ramsey a confirmé auprès du quotidien L’Equipe avoir lancé les discussions avec Yohan Zaoui, qui gère la carrière de Kévin Lele Sadjo.
Le combat pourrait avoir lieu en France
Avec l’entraîneur de Christian Mbilli au sein de la structure canadienne « Eye of the Tiger », au vu des circonstances, ils ont obtenu une prolongation du délai octroyé par l’IBF jusqu’au 16 janvier prochain. « Nous travaillons main dans la main pour une co-promotion en France, a ajouté Yohan Zaoui dans des propos recueillis par L’Equipe. Probablement en avril dans une très grande salle. » Alors que le promoteur Camille Estephan a pris l’habitude d’organiser les combats de Christian Mbilli au Canada depuis plus de trois ans, l’enjeu du duel contre Kévin Lele Sadjo pourrait tout changer.
Concédant que « l’Accor Arena, à Paris, serait parfaite », Yohan Zaoui assure que le promoteur canadien « comprend que ce combat représente plus en France qu’au Canada ». Toutefois, « s’il y avait une grande différence dans les recettes » entre un combat en Amérique du Nord ou de l’autre côté de l’Océan Atlantique, cela pourrait changer. Les trois prochaines semaines seront décisives concernant l’avenir de ce combat qui pourrait marquer l’année 2025 de la boxe française.