Ils ont été la partie la plus visible de la délégation française durant les Jeux olympiques de Paris 2024. L’ensemble des médaillés tricolores ont mis en avant le sport hexagonal et ont rendu fière tout une nation durant la quinzaine. Pour les remercier encore davantage, un amendement avait été déposé à l’Assemblée par le député Corentin Le Fur (Droite Républicaine). Son objet : exonérer d’impôts les primes versées à tous les médaillés français durant ces fameux JO. L’élu n’a pas été suivi par la majorité et sa proposition a été retoquée.
Comme l’a relaté Le Parisien ce jeudi, Corentin Le Fur a défendu sa proposition d’amendement devant la Commission des finances de l’Assemblée en demandant notamment que soit pérennisée l’exonération d’impôts sur ces primes, pratique déjà mise en œuvre par le passé lors de précédentes compétitions. En vain.
Un sujet qui divise
Cité par le média, l’un des récalcitrants au vote de cette mesure, le député du parti présidentiel, David Amiel, a expliqué son point de vue : « J’ai beaucoup d’admiration pour les athlètes, mais j’en ai aussi pour de grands écrivains et artistes, et nous ne proposons pas pour autant de créer de nouveaux crédits d’impôts. La meilleure manière de récompenser les athlètes, c’est d’augmenter leurs primes (…). »
Que ce soit pour Cassandre Beaugrand, Antoine Dupont, Léon Marchand, Joris Daudet, Sara Balzer et tous les autres, la nouvelle n’est donc pas bonne pour les soixante-quatre médaillés français des JO. Le sujet a en tout cas beaucoup été discuté et a divisé la classe politique dès la fin des JO 2024. Mais le couperet est tombé et il n’y aura pas de défiscalisation. Pour rappel, une médaille d’or rapportait 80 000 euros, une médaille d’argent 40 000 euros et une médaille de bronze 20 000 euros.