Avec deux joueuses françaises parmi les quatre premières têtes de série, dans un tournoi relativement peu relevé, on pouvait espérer une belle semaine tricolore au WTA 250 de Monastir. Mais comme Diane Parry (n°3) un peu plus tôt, Clara Burel, tête de série n°2 et demi-finaliste l’an passé, a été éliminée dès les huitièmes de finale du tournoi sur dur tunisien, par une joueuse beaucoup moins bien classée qu’elle.
La Slovaque Rebecca Sramkova, 136eme mondiale et tombeuse d’une autre Française, Elsa Jacquemot, au tour précédent, s’est en effet imposée 7-6, 7-5 après 2h02 de jeu. La Bretonne de 23 ans a été plombée par son service, avec notamment neuf double-fautes au compteur, ce qui a permis à son adversaire de se procurer seize balles de break. Mais la Slovaque n’était pas dans un grand jour non plus sur sa mise en jeu, et a dû en défendre treize.
Burel a mené dans les deux sets
Tout avait pourtant bien commencé pour Burel, qui a breaké sur sa première occasion du match pour mener 3-1, puis qui s’est procurée une balle de set à 5-3 sur son service. Mais Sramkova l’a sauvée, puis a débreaké. A 5-5, la Française a perdu son service sur un jeu blanc, mais la Slovaque n’est pas parvenue à conclure et Burel l’a poussée à disputer un tie-break. Un tie-break bien maîtrisé par la 136eme mondiale, qui a mené 4-1 puis 5-3 et l’a emporté 7-4.
Dans la deuxième manche, les deux joueuses ont eu énormément de mal sur leur service, avec neuf balles de break à défendre de chaque côté. Burel a encore pris les devants en menant 4-2, puis a vu son adversaire égaliser à 4-4. La Française a de nouveau breaké pour servir pour le set à 5-4, mais a encore craqué. Elle a finalement perdu les trois derniers jeux du match et s’incline donc au terme de cette rencontre qui va lui laisser des regrets, et lui faire mesurer tout le chemin qu’il reste à parcourir pour être une solide joueuse du Top 60. On la retrouvera à Pékin dans dix jours pour un tournoi plus relevé. En attendant, il n’y a plus de Françaises à Monastir…