Dans quelques jours, Novak Djokovic va se lancer à la conquête de son 25eme tournoi du Grand Chelem, du côté de Melbourne où il a déjà triomphé à dix reprises. Pour cet immense défi, face à une concurrence redoutable menée notamment par Jannik Sinner et Carlos Alcaraz, le Serbe a décidé de faire appel aux services d’Andy Murray, retraité depuis le tournoi olympique en août dernier. Vendredi, en marge d’un match-exhibition entre Novak Djokovic et Alexander Zverev (7-6 pour le Serbe) sur la Rod Laver Arena, les deux hommes ont évoqué leur nouvelle collaboration sur le court. Et tout d’abord sa genèse.
« J’étais au 17eme trou d’un terrain de golf et le gars avec qui je jouais m’a dit : « Tu vas faire quoi maintenant ? » J’ai répondu : « Je ne sais pas vraiment ». Il m’a répondu : « As-tu l’intention de devenir entraîneur ? » J’ai répondu : « Honnêtement, je ne vois rien de pire à faire en ce moment ». Et 30 minutes plus tard, j’étais dans la voiture avec Novak au téléphone. Nous avons eu une conversation et il m’a demandé si cela m’intéressait de l’aider, ce à quoi je ne m’attendais évidemment pas. J’ai été choqué quand Novak m’a demandé. J’ai dit : « Ecoute, je vais devoir demander à ma femme « . C’était une occasion unique et nous nous sommes dit que nous allions tenter notre chance et voir si je pouvais aider », a raconté Murray.
Murray n’a jamais gagné l’Open d’Australie
Lorsque l’intervieweur a rappelé à l’Écossais qu’il avait perdu ses cinq finales à Melbourne, dont quatre contre Novak Djokovic, et qu’il n’était donc peut-être pas le coach idéal pour aider le Serbe à triompher de nouveau à l’Open d’Australie, Andy Murray a préféré en rire : « Oui, j’ai joué ici plusieurs fois, mais je n’ai jamais réussi à franchir la ligne. Cet homme (en montrant Djokovic] est le seul responsable de cette situation. Je suis maintenant ici pour essayer de saboter ses chances d’en gagner un autre », a-t-il ironisé.
Le chemin est en tout cas encore long jusqu’à la finale à Melbourne, avec notamment un possible match contre Carlos Alcaraz en quarts de finale et contre Alexander Zverev en demies. Il sera ensuite temps de voir si « l’effet Murray » fonctionne en finale…