Les Neptunes de Nantes ne sont plus leaders de Saforelle Power6. Les protégées de Cesar Hernandez, récemment nommé au poste de sélectionneur de l’équipe de France féminine de volleyball, comptaient trois points d’avance sur Mulhouse et Vandoeuvre Nancy après leur succès face à Chamalières le 18 décembre dernier dans le cadre de la 14eme journée du championnat de France féminin. Mais, depuis, la Commission d’Aide et de Contrôle des Clubs Professionnels (CACCP) s’est prononcée à l’encontre du club de Loire-Atlantique pour un manquement à ses obligations financières.
En effet, les Neptunes de Nantes ne disposent pas d’un fonds de réserve suffisant aux yeux de la commission appartenant à la Direction Nationale d’Aide et de Contrôle de Gestion (DNACG). La formation nantaise a ainsi été sanctionnée d’un retrait de quatre points au classement de Saforelle Power6, synonyme d’un recul à la quatrième place, un point derrière le désormais duo de tête.
Les Neptunes ne comptent pas abandonner
A cela vient s’ajouter un retrait de deux points avec sursis, un encadrement de la masse salariale pour la saison 2024-2025 mais, surtout, une rétrogradation administrative à titre conservatoire en Elite, la deuxième division féminine. Une sanction qui vient un peu plus troubler la saison des Neptunes, vice-championnes de France qui ont vu leur propriétaire jeter l’éponge en début de saison. Malgré ces sanctions, les dirigeants du club ne comptent pas baisser les bras.
Admettant que « la DNACG fait son travail », la président Monique Bernard a confié dans les colonnes du quotidien L’Equipe avoir « un sentiment d’impuissance ». « On est tellement en galère depuis le mois de juillet, à se relever les manches, à se dire que le volley à Nantes ne va pas disparaître, et on est en bonne voie, parce que sportivement ça se déroule bien, et sur le plan financier, la saison n’est pas finie, et cette décision tombe », a-t-elle ajouté en jetant la pierre aux dirigeants qui l’ont précédé.