Newey vers Aston Martin

Aston Martin entend bien jouer les premiers rôles à l’avenir. Alors que l’écurie britannique bénéficiera dès 2026 du renfort du motoristes japonais Honda et deviendra son partenaire privilégié, elle devrait annoncer d’ici aux premiers essais du Grand Prix d’Azerbaïdjan, prévus le 13 septembre prochain sur le circuit urbain de Bakou, un recrutement d’ampleur. Quelques semaines après avoir mis fin au suspense concernant son départ des rangs de l’écurie Red Bull Racing sur fond de dissensions en interne autour de Christian Horner, Adrian Newey est sur le point d’apposer sa signature sur un contrat avec la firme britannique.

Les investissements consentis par Lawrence Stroll lors des dernières années, avec notamment la construction d’une usine flambant neuve à proximité du circuit de Silverstone ont achevé de convaincre l’ingénieur de génie, qui a imaginé des monoplaces capables de gagner le championnat du monde avec Williams et McLaren avant de rejoindre Red Bull Racing au début de l’aventure de la marque autrichienne en Formule 1.

Ferrari n’a pas suivi la surenchère d’Aston Martin

Si Aston Martin semble bien avoir eu le dernier mot, c’est en grande partie en raison du retrait de Ferrari dans ce dossier. Dès que les premiers bruits de paddock concernant un éventuel départ d’Adrian Newey se sont fait entendre, l’écurie basée à Maranello était annoncée comme étant sur les rangs pour l’attirer dans la foulée de l’annonce de la signature de Lewis Hamilton. Mais, s’il était question d’un rôle de consultant permettant au Britannique de ne pas s’installer à temps plein en Italie, Lawrence Stroll a su trouver les arguments pour convaincre Adrian Newey de rejoindre Aston Martin.

Selon les informations du magazine Autosport, il serait question d’un salaire à 100 millions de dollars (90 millions d’euros) sur une période de trois ans pour rejoindre un département technique qui sera prochainement renforcé par Enrico Cardile, en provenance de Ferrari. Face à un tel montant, l’écurie italienne a préféré renoncer à toute surenchère, préférant suivre d’autres pistes pour renforcer son organigramme, avec notamment l’arrivée du Français Loïc Serra, en provenance de Mercedes.