La parenthèse n’aura duré que quatre mois. Après le deuxième titre de champion olympique remporté avec les Bleus à Paris, Earvin Ngapeth a fait le choix de rentrer chez lui. Le réceptionneur-attaquant aux 249 sélections avec l’équipe de France a mis fin à treize ans d’exil en Italie, en Russie ou en Turquie en s’engageant avec le Stade Poitevin pour la saison 2024-2025 avec l’ambition d’« aider au lancement du nouveau projet et au renouveau du club », lui qui a fait ses classes au CEP Poitiers entre 2002 et 2007.
Sauf que ce contrat comportait une clause permettant au joueur de 33 ans de se libérer si un grand d’Europe venait sonner à sa porte. Ce qui est arrivé à la fin du mois de novembre quand Fenerbahçe l’a sollicité. En conséquence, Earvin Ngapeth va disputer ce vendredi face à Tours, le premier club de sa carrière professionnelle, son tout dernier match sous les couleurs poitevines.
Ngapeth aura fait avancer le club
Une rencontre qui a été délocalisée à l’Arena Futuroscope, un cadre bien différent de la Salle Lawson-Body habituellement utilisée. Ce sont ainsi pas moins de 5200 personnes qui seront attendues pour assister à cette rencontre. Quatre mois de collaboration qui auront changé beaucoup de choses au sein du club poitevin, selon son manger Cédric Enard.
« Il a mis en avant tous les points sur lesquels le club n’était pas structuré, il a fallu se mettre en ordre de marche pour le faire avancer en termes d’organisation », a-t-il noté dans des propos recueillis par le quotidien L’Equipe. Du côté des joueurs, il y aura aussi un pincement au cœur de voir partir si vite un joueur d’un tel calibre. « C’était vraiment bien, a concédé Thomas Pujol auprès du quotidien. A l’entraînement, avec lui il y a plus de vie, ça chambre, on rentre tout le temps en duel, ça pousse à être meilleur. » Une courte mais intense histoire qu’Earvin Ngapeth cherchera à terminer sur une bonne note dans un derby entre deux équipes séparées par seulement un point au classement de la Marmara SpikeLigue.