L’exécutif a fait un geste supplémentaire en Nouvelle-Calédonie en levant l’état d’urgence, mais le calme reste très relatif après deux semaines d’émeutes, le couvre-feu étant maintenu et de nouveaux renforts de gendarmerie mobile envoyés dans l’archipel. L’état d’urgence, instauré le 15 mai, a été levé mardi à 05H00 du matin (20H00 lundi à Paris), comme l’avait annoncé l’Elysée plus tôt. La levée de ces mesures d’exception doit « permettre les réunions des différentes composantes du FLNKS (principal mouvement indépendantiste, ndlr) et les déplacements sur les barrages des élus ou responsables en mesure d’appeler à leur levée », a précisé la présidence dans un communiqué.