Nuamah, c’est rocambolesque !

Obnubilé par le possible rachat d’Everton, John Textor en néglige-t-il l’OL ? Toujours est-il que la gestion du club rhodanien par le businessman américain par ailleurs engagé à Crystal Palace, à Botafogo et à Molenbeek interroge et inquiète. Dernier épisode farfelu en date: le vrai faux départ d’Ernest Nuamah pour Fulham.

Dans la dernière ligne droite du mercato, le jeune ailier ghanéen définitivement recruté cet été contre 28,5 millions d’euros auprès du FC Nordsjælland a été poussé vers la sortie par son président John Textor et le directeur du recrutement Matthieu Louis-Jean. Direction la premier League et Fulham, pour 19 millions d’euros, hors bonus. Le tout dans la précipitation et une visite médicale organisée dans l’urgence, à Lyon, en présence de médecins dépêchés par le club londonien.

Une disparition et des excuses

Oui mais voilà, le feu-follet impliqué dans dix réalisations lyonnaises la saison passée (sept buts et trois passes décisives en 39 matches toutes compétitions confondues) n’a jamais voulu quitter les Gones, en pleurs lors des premiers examens subis et finalement envolé avant la fin même du protocole médical préalable à tout transfert – une fuite qui a entraîné de facto l’annulation de la transaction.

Pendant de longues heures l’intéressé ainsi a disparu des radars, pour son club comme pour ses représentants. Si bien que l’OL a dû se faire une raison, et en premier lieu John Textor, lequel aurait adressé des excuses personnelles à l’attaquant de 20 ans pour recoller les morceaux. C’est donc bien à Lyon qu’Ernest Nuamah va poursuivre sa carrière jusqu’à nouvel ordre. Dans un club toutefois perclus de dettes et qui va devoir prochainement rendre des comptes à la DNCG.