Ocon détruit encore Alpine

Ce samedi aux qualifications du Grand Prix des Pays-Bas, Pierre Gasly s’est distingué en accédant à la Q3, lui assurant une place dans le top 10 au départ de la course comptant pour le Championnat du monde ce dimanche à Zandvoort (départ à 15h). En revanche son coéquipier au sein de l’écurie Alpine, Esteban Ocon, 17eme de la Q1, partir loin de la première ligne où Lando Norris (McLaren) a décroché sa 4eme pole position en carrière, devant Max Verstappen (Red Bull). Se dédouanant d’une mauvaise performance, Esteban Ocon a trouvé la nature de sa défaillance.

« On se retrouve au même endroit qu’hier, c’est à dire au fond de la grille. Les risques qu’il faut prendre pour essayer de faire une petite performance c’est juste, ça finit pas le tour c’est pas normal. C’est pas une qualif normale comme d’habitude où on peut construire, il faut juste prendre tous les risques et essayer de garder la voiture en piste et aujourd’hui ça fonctionnait pas comme ça », a d’abord analysé le Normand. Puis très rapidement il a livré le fond de sa pensée. Et celle-ci n’est clairement pas tendre avec son écurie.

Ocon : « Des choses récurrentes qui arrivent encore depuis mes cinq saisons »

« Il y a quelque chose de fondamental qui ne marche pas sur cette voiture. On a tout changé on avait une voiture qui fonctionnait à Spa (Grand Prix de Belgique, ndlr) on a mis quelque chose de complètement différent, un autre châssis, un autre plancher. Des choses qui sont récurrentes et qui arrivent encore et encore depuis mes cinq saisons ici dans cette équipe. C’est décevant mais il faut garder la motivation, rester concentré et essayer de régler ces problèmes. » Ces accusations de mauvaise gestion chez Alpine étonnent pourtant peu, Estban Ocon a connu plusieurs moments de tension cette saison.

Le mois dernier, son arrivée chez Haas au terme de la saison en cours a été officialisée après qu’il a déclaré n’avoir jamais été écouté chez Alpine. Au début du mois de juillet il avait déjà égratigné la stratégie de son écurie au Grand Prix de Grande-Bretagne tandis qu’au Grand Prix de Monaco il avait percuté son équipier Pierre Gasly, précipitant son abandon dès le premier tour de course.